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Une chaire d’histoire � Toulon : un vieux pieu...
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15 février 2004

 

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...sur lequel beaucoup d’utopistes risquent de s’empaler.

Samedi 14 f�vrier, la conf�rence L’Instrument de la Grande Esp�rance (l’arm�e fran�aise de la Lib�ration rassemblait des hommes et des femmes venus des cinq continents) proposait, dans l’amphith��tre de la facult� de Droit de Toulon, une rencontre avec des historiens de haute vol�e : Paul Gaujac, Nancy Lawler et Belkacem Recham. Cette conf�rence �tait organis�e conjointement par l’Amicale du Groupe Marat, le Mus�e d’Art de Toulon et l’Universit� del Sud. Elle venait compl�ter l’exposition Nos Lib�rateurs, Toulon, ao�t 1944 qui depuis le 8 novembre a rencontr� un tel succ�s aupr�s du public, qu’elle a �t� prolong�e jusqu’au 22 f�vrier, et que Le Monde et Lib� se sont fendus d’un article chacun ; la classe !

Bref. Comme cela fut le cas d�j� pour l’inauguration de l’exposition, les �diles toulonnais ont fait montre de leur savoir-vivre [1]. En ce matin du 14 f�vrier, Saint-Valentin oblige, aucun conseiller municipal ne participa � l’ouverture de la conf�rence. Claude-Henri Bonnet, adjoint � la culture, devait certainement �tre en train de d�poussi�rer son th��tre � coup de plumeau issu de la derni�re tenue de sc�ne de Zizi Jeanmaire.

Le Pr�sident de l’Universit� del Sud, par contre, �tait bel et bien pr�sent, un quart d’heure avant le d�but de la conf’, l’air vaguement int�ress� devant les livres d�pos�s devant lui par la librairie Ga�a et l’�quipe du Mus�e d’Art. Puis vint le moment de l’ouverture de la conf�rence. Peu de monde dans les trav�es : une bonne soixantaine de personnes selon les manifestants ; Bruno Ravaz avait lui-m�me avou� � un coll�gue juste avant de monter en sc�ne : « ce n’est pas le succ�s populaire escompt� ». Son speech de bienvenue fut surprenant : Ravaz aime l’histoire, il pense qu’elle est le ciment de la citoyennet�, qu’elle est indispensable au bon fonctionnement d’une soci�t�, et patati et patata. M. le Pr�sident s’�panche encore et avoue, surprise !, que cela fait plusieurs ann�es qu’il demande au Minist�re l’ouverture du cursus d’histoire au sein de son universit�. Mais ces demandes sont syst�matiquement repouss�es pour des raisons « technocratiques » qui voudraient qu’ « une licence d’histoire � Toulon n’accueillerait que 3 �tudiants » et donc serait largement d�ficitaire en effectif. Quelle id�e aussi d’�tre encart� UDF quand le gouvernement est UMP !

La larme � l’�il, Bruno Ravaz c�de le micro � Gr�goire Georges-Picot, organisateur de la rencontre. Et s’�clipse d�s le d�but des interventions. L’histoire oui, mais pas trop tout de m�me.

Saint-Just

A noter : Bruno Ravaz (deuxi�me � gauche) est en 2004 "responsable de campagne" d’un candidat UDF historique, Pierre Bonal (troisi�me � droite), dans le neuvi�me canton toulonnais.


[1] Alors que l’inauguration se tenait en pr�sence des consuls anglais et s�nagalais, ainsi que d’autres personnalit�s d’envergure internationale, messieurs de la Mairie n’avaient pas jug� bon d’organiser autre chose qu’un « verre de l’amiti� » sur lequel s’�taient jet�s tels des morts de faim les photog�niques habituels de Var Matin. Puis, Hubert avait lu sa le�on d’histoire qu’un copain deuxi�me de la classe lui avait concoct�e.




> Une chaire d’histoire � Toulon : un vieux pieu...
30 mai 2004, par   [retour au début des forums]

Il faut avouer que M. Ravaz doit faire face aux puissantes universit�s de Nice, d’Aix-Marseille et de Montpellier qui ne souhaitent pas voir s’ouvrir une fili�re histoire � Toulon.

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