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Octobre rouge
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dimanche 10 octobre 2004

par Saint-Just

epuis 1917, Octobre s’est un peu affadie. Le rouge qui orna la parure du premier mois d’automne devient plus terne d’ann�e en ann�e.
Pourtant, nos hommes politiques essaient tant bien que mal de lui redonner quelque �clat. Prenez Hubert Falco, par exemple. Il a vu rouge � la fin du mois de septembre, et au petit d�jeuner de l’Elys�e en date du 22 s’en est all� r�chauffer les joues de son ministre de tutelle : quinze jours auparavant, le premier docteur de France avait repris � son compte un rapport sur la maladie d’Alzheimer que les services d’Huberman avaient concoct�. Comble de l’audace, la photo du minot de la rade ainsi que son paraphe avaient �t� remplac�s par ceux de Douste. Il s’en est alors fallu de peu pour que tous les volumes de la biblioth�que de l’universit� de Besagne n’entrent d’un coup d’un seul dans le cr�ne de Douste-Blabla. « Rouge... parce que Toulon » chantent les Fadas lorsque leurs idoles entrent sur le pr�.
Rouge, c’est aussi la couleur du superbe pompon du nouveau bachis tout de fleurs v�tu qui accueille l’automobiliste � l’entr�e ouest de Toulon, en attendant la cigale de b�gonias et le pointu en g�raniums.
Rouge encore le vin � la sant� de l’ami Trucy : que jamais la honte ne lui empourpre le front ! Vestige parmi les vestiges, il faut croire que cet individu dispara�tra de la sc�ne politique bien apr�s que la dalle des ferrailleurs aura �t� reconvertie.

Ce mois d’octobre sera sans doute celui du retour au bercail de l’enfant ch�ri.

Tu t’es donn� 20 jours pour r�fl�chir, et continuer par la m�me de niquer le r�glement plus ou moins tacite de non cumul des mandats.

Tes ouailles piaffent d’impatience. Tu seras accueilli en h�ros sur l’avenue de la R�publique. Des �nes de Provence ouvriront le cort�ge ; les palmiers resteront au garde � vous, sabre au clair, �clair�s de mille feux. Des p�tales de roses rouges sp�cialement recueillies par le z�l� Di Giorgio s’envoleront sur ton passage depuis la frontale du port. Les Toulonnais t’acclameront, la t�te de ceux qui te veulent du mal au bout d’une pique. Et il n’y aura pas beaucoup de piques, car tout le monde t’aime. Une pour Douste, � la rigueur. Quelques-unes aussi pour les animateurs de l’AFPAP qui ont os� critiquer le site web que tu laisses � la post�rit�. Le titre d’Imperator te sera offert des mains des Amis du Maire tandis que le Big band des Equipages de la Flotte entonnera un magnifique Gloria en r� majeur de Vivaldi. Pouet pouet boum boum.



> Octobre rouge
16 octobre 2004   [retour au début des forums]

Hubert Falco annonce son d�part du gouvernement 14h58 - 16/10/04

TOULON (AFP) - Le ministre d�l�gu� aux personnes �g�es et maire de Toulon Hubert Falco, �lu s�nateur UMP du Var le mois dernier, a annonc� samedi son d�part imminent du gouvernement. M. Falco a expliqu�, au cours d’une conf�rence de presse � la mairie de Toulon, que sa d�cision �tait dict�e par la demande du pr�sident de la R�publique de le voir choisir entre sa mairie et son portefeuille minist�riel et non par son �lection au S�nat.

"Ce n’est pas un choix dict� par l’�lection s�natoriale. J’aurais pu rester trois ans au gouvernement", a-t-il d�clar�. "Il y avait une r�gle" demandant aux membres du gouvernement d’abandonner leur mandat de maire de grande ville, a-t-il rappel�. "J’ai obtenu une d�rogation du pr�sident de la R�publique pour pouvoir rester au gouvernement. Le pr�sident de la R�publique m’a fait savoir que cette d�rogation ne m’est plus accord�e aujourd’hui" et que "cette r�gle s’applique � tous", a-t-il ajout�.

Dans une interview au quotidien Var-Matin, r�v�lant sa d�cision, il avait annonc� son intention de demander "mardi par lettre au pr�sident de la R�publique d’avoir la gentillesse de (le) relever de (ses) fonctions". "Mercredi, j’assisterai � mon dernier conseil des ministres et ce sera fini", ajoutait-il.

Apr�s sa victoire aux s�natoriales, le 26 septembre (bien 26), Hubert Falco, qui avait fait son entr�e au gouvernement dans la foul�e de la victoire de la droite aux l�gislatives de juin 2002, avait annonc� qu’il disposait d’un mois pour choisir entre son portefeuille minist�riel et son fauteuil de s�nateur.

"Le pr�sident de la R�publique ne m’a pas demand� de quitter le gouvernement. Il m’a dit : +il faut que tu quittes ta ville+", a pr�cis� M. Falco, soulignant qu’il avait fait le "choix difficile" de quitter le gouvernement "� regret".

"A l’Elys�e et au gouvernement, personne ne voulait me voir partir, j’avais des assurances sur mon avenir, une place m’aurait �t� r�serv�e lors du prochain remaniement", a-t-il dit � Var Matin, n’excluant pas de "revenir peut-�tre un jour". "Mais j’ai pris un engagement moral avec les Toulonnais, pas question que je les trahisse. Cette ville est sinistr�e, son redressement prendra du temps", a-t-il rappel�.

Soulignant qu’il resterait marqu� par "le terrible drame de la canicule", M. Falco a expliqu� qu’il avait "essay� de changer le regard que la soci�t� peut porter sur les personnes �g�es". "Aujourd’hui, a-t-il dit, il y a une politique, des moyens" pour faire face � la "r�volution sociale qu’est le vieillissement" de la population. Il a indiqu� ne pas conna�tre le nom de son successeur.

Hubert Falco, 57 ans, a effectu� toute sa carri�re politique dans le Var. Conseiller municipal de Pignans, son village natal, en 1971, il a gravi un � un tous les �chelons : conseiller g�n�ral en 1985, d�put� en 1988, r��lu en 1993, il a ravi la mairie de Toulon en mars 2001 � l’extr�me-droite.