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Toujours prompte à communiquer sur l’éclat du futur complexe sportif, ou présenter ses excuses aux automobilistes pour les désagréments induits par les splendides travaux afférents, la mairie toulonnaise se fait beaucoup plus discrète dès qu’il s’agit d’expliquer aux riverains les risques relatifs à l’activité industrielle de l’arsenal. Elle vient pourtant, avec l’aide de la préfecture et du CYPRES [1], de publier le DICRIM, Dossier d’Information Communal sur les RIsques Majeurs. u début de l’année 1995, le Préfet du Var adressait un courrier à tous les maires du département : « la loi n°87-165 du 22 juillet 1987 relative à l’organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs précise, en son article 21 : "les citoyens ont un droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles." [...] Le Ministre de l’Environnement a donc demandé aux préfets d’établir la liste des communes principalement concernées en vue de l’information de tous les citoyens dans un délai de cinq ans. » Chapitre un. Soeur Anne, ne vois tu rien venir ? L’impression dominante reste pourtant que la majorité des édiles méconnaissent la problématique. A l’image des Toulonnais qu’ils représentent, ils donnent l’impression de n’avoir qu’une vague notion des risques auxquels ils sont exposés. Comme cette élue UMP qui nous avouait récemment son ignorance, malgré sa double casquette de conseillère municipale et générale. De là à conclure qu’elle et ses collègues lèvent la main, quand on leur demande, sans rien entraver au contenu des dossiers qu’ils ont sous le nez, il y a un pas que nous n’oserions franchir car nous avons le vertige. Chapitre deux. Les aventures de la plaquette d’information. Le document, disponible en mairie, liste les différents risques (nucléaire, industriel, inondation, rupture de barrage, feu de forêt, mouvement de terrain, transport de matières) en présentant systématiquement un plan de la commune et les zones concernées, ainsi que la procédure à suivre en cas de pépin. Sauf le risque nucléaire, qui n’a pas droit à l’étude topographique. Vous ne verrez donc pas les fameux trois cercles d’urgence en forme de tâches. « Pour plus d’information, consultez la plaquette d’information réalisée par la Marine Nationale sur le port militaire de Toulon », dit la brochure. En fait, la plaquette intitulée la maîtrise de la sécurité dans le port militaire de Toulon, coéditée par la préfecture et la Marine nationale en 2000 et tirée à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, devait être massivement distribuée aux Toulonnais. Le Préfet et le vice Amiral d’Escadre introduisaient le document : « Madame, Monsieur, vous vivez dans le voisinage du port militaire de Toulon dans lequel sont stationnés et entretenus des bâtiments à propulsion nucléaire. Le ministère de la défense, comme tout exploitant d’installation nucléaire, respecte les dispositions techniques et réglementaires destinées à prévenir en toutes circonstances les risques pour la population et l’environnement. Mais aussi peu probable que soit un accident, les services de l’Etat ont défini un Plan Particulier d’Intervention destiné à organiser les secours et les mesures de protection de la population. Le but de cette plaquette est de vous informer et de vous préciser le meilleur comportement à adopter en cas d’incident nucléaire. Pour votre sécurité, prenez le temps de lire ce document, conservez-le dans votre habitation et en lieu connu de tous, la connaissance et le respect des consignes simples qu’il contient constituent une protection importante. ». Bon. A défaut de prodiguer les conseils de la plaquette (une prochaine fois peut-être, pour en finir avec l’atome), Cuverville vous propose une nouvelle vue des cercles d’urgence. Chers lecteurs, vous avez déjà apprécié le périmètre sous d’autres angles à l’occasion d’articles précédents, mais quand on aime on ne se lasse pas. Cartographie disponible sur le site du Comité Départemental d’Information Géographique. Rectangle bleu (ajouté par le service infographique de votre webjournal préféré) : le chantier du futur palais omnisports. [1] Centre d’information du public pour la prévention des risques industriels et la protection de l’environnement, association loi 1901 créée en 1991 par le ministère de l’environnement. [2] Vous découvrirez sur le site du CYPRES que le seul site Seveso seuil haut du Var se trouve sur la commune de la Garde, il s’agit de l’entreprise Pétrogarde. [3] Syndicat Intercommunal de Transport et Traitement des Ordures ménagères de l’aire Toulonnaise. Ici : son incinérateur.
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