::
TOULON VAR AGGLOMÉRATION :: De la Cadi�re � Brignoles, en passant par la Loubi�re et P�pioles. :: CUVERWEB PRATIQUE :: Glossaire, �ditos, dossiers... :: MEDIA :: Les chihuahuas de garde aboient dans Cuverville. :: CUVERVILLE SANS FRONTIÈRE :: Les scientifiques sont formels : il y a de la vie apr�s le Cap Brun. :: CULTURE :: Pompon de marin et cigale en c�ramique. Pourquoi tant de haine ? :: JUSTICE ET INJUSTICES :: Comment r�primer � visage humain. :: QUALITÉ FRANCE :: La joie de vivre au pays des droits-de-l’hommistes. :: ECONOMIE :: Ren� Sylvestre et Maurice Gaillard en direct du caf� Brognard. |
|
|
.:: CUVERVILLE SANS FRONTIÈRE ::.
B�nin : la Financial Bank dans la tourmente
(16/11/2004)
.:: LES BR�VES ::.
|
|
Sylvestre Djouamon devient journaliste quand il n’enseigne pas le fran�ais dans un coll�ge de Cotonou. Les colonnes de Cuverville lui sont ouvertes. Aujourd’hui, il r�v�le un filon pour tous les habitants de l’Hexagone qui peinent � trouver un logement digne de ce nom � un prix encore acceptable : trouvez-vous une r�sidence au B�nin ! vos calculatrices, s’il vous plait. Monsieur H. B., gardien de son �tat, gagne dix-sept mille francs CFA par mois [1] et paie huit mille francs pour une cabane en bambou. Combien lui reste-t-il pour s’occuper de sa femme et de ses huit enfants ? C’est dur, tr�s dur de trouver � louer � Cotonou. Le loyer y co�te particuli�rement cher. On passe tout son temps � chercher o� habiter et lorsqu’on trouve quelque chose de bien, c’est hors de prix. Ceux qui vivent dans les logements d�cents sont des hommes d’affaires ou des fonctionnaires de cat�gorie exceptionnelle. Le salaire est bas pendant que le loyer est �lev�. Selon une �tude publi�e par la direction de l’Habitat et de l’Urbanisme, le logement urbain au B�nin et notamment dans sa capitale �conomique est en �tat de sous-�quipement et de d�labrement. Et c’est peu dire. Se loger � Cotonou est un casse-t�te et ceux qui en p�tissent le plus sont les pauvres. Ils n’ont pas droit de cit�, et en s’obstinant � vivre l� s’installent dans des conditions tr�s insalubres qui ne sont pas dignes d’�tre d�crites. M�me des porcs de race vivent mieux. Imaginez des gens s’installer dans des bas-fonds ou sur des tas d’ordures qu’ils consid�rent comme des zones s�res de squat parce qu’ils sont suppos�s n’�tre l’apanage de personne, o� on peut donc vivre sans crainte d’�tre d�log�. Les bas-fonds n’excluant pas les ordures, certains cumulent les deux dans leur demeure. Et m�me lorsque le bas-fonds tient lieu de propri�t� priv�e, la bonne affaire est d’aller n�gocier (acheter) des ordures pour le remblai avant de construire. Le logement n’est pas la priorit� des gouvernements. Pour louer un appartement de deux chambres � coucher un salon avec installations sanitaires, il faut s’attendre � payer en moyenne cinquante mille francs par mois (76 euros), avec une avance allant de dix mois � un an, soit cinq cent � six cent mille sans parler de la caution d’eau et d’�lectricit�, qui n’est pas souvent simple � r�soudre avec les propri�taires v�reux. Face � une telle difficult�, les baraquements de pauvres et autres logements de grande pr�carit� ne peuvent qu’abonder. L’affaire des d�marcheurs ambulants. [1] 100 francs CFA correspondent � un franc fran�ais. 17000 francs CFA font donc � peu pr�s 26 euros.
|
||