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LETTRE D'INFORMATION |

Une f�te du Livre sans Cuverville

vendredi 18 novembre 2005

"Livres en Libert�" fut organis�e pour la premi�re fois en novembre 1997 sur le port de commerce de Toulon, � l’initiative du Conseil g�n�ral du Var. Un camouflet pour le Front national, dont la pitoyable manifestation concurrente install�e le m�me week-end sur la place de la Libert� restait largement boud�e par les acteurs culturels locaux.

LE Conseil g�n�ral alors pr�sid� par Hubert Falco portait haut le flambeau des valeurs de la d�mocratie, au premier rang desquelles le pluralisme et la libert� d’expression. Comme d’autres associations qui en avaient fait la demande et dont l’objet approchait de fa�on plus ou moins �vidente le monde de l’�criture, Cuverville en profita rapidement, malgr� la nullit� de ses moyens financiers. On nous attribua deux tr�teaux et une planche.

Depuis, chaque ann�e, nous r�ussissions � nous incruster entre les stands officiels. Incruster est bien le mot. Nous nous adressions � l’organisateur qui nous trouvait une petite place sans en r�f�rer au Conseil g�n�ral [1]. La table �tait souvent �troite, au frais � c�t� de la sortie, qu’importe. Nous pouvions ainsi soumettre notre prose aux Toulonnais qui ne la connaissaient pas et discuter avec les habitu�s, �couter les reproches et les encouragements. Rencontrer les �lus en goguette ou observer leur strat�gie d’�vitement. Une fois par an, un rendez-vous privil�gi� avec les lecteurs.

Nous n’aurons pas de stand en 2005. La soci�t� organisatrice a chang�, une bonne occasion pour en finir avec le parasitage ? Le comit� de pilotage de la manifestation a d�cid� de « refuser toutes les demandes des associations ». Le mot « toutes » semble vouloir indiquer qu’elles �taient particuli�rement nombreuses.

Nous pourrions pol�miquer, reprendre � notre compte les lamentations des �diteurs qui stigmatisent l’orientation trop commerciale de la f�te, puisque les auteurs sont invit�s par des n�goces (les librairies) dont les stands occupent la quasi totalit� de la surface ; nous pourrions nous moquer de la perversion d’un tel syst�me (avoir � la table un invit� prestigieux c’est bien, avoir � la table un invit� susceptible d’attirer le public de TF1 et faire chauffer le lecteur de carte bleue, c’est mieux) et demander ainsi ce que peuvent bien venir foutre sous un chapiteau au fronton duquel est �crit « le Var f�te la litt�rature » Patrice Carmouze, Jean Roucas ou Yvette Horner. Bref, nous pourrions cracher dans une soupe dont nous nous sommes jusque l� largement repus, ce qui ne serait pas tr�s urbain. Reconnaissons l’importance d’une telle foire : Si elle attire du monde bien au del� des admirateurs de la litt�rature, elle pourra peut-�tre donner go�t � certains d’�teindre leur poste de t�l� pendant une semaine au b�n�fice de quelques bonnes feuilles. Rien que pour �a, gloire � elle !

Fallait-il attendre deux mois, compter x coups de fil et autant de fax envoy�s � la soci�t� organisatrice et au Conseil g�n�ral pour enfin connaitre mardi 15 novembre, soit trois jours avant le d�but des festivit�s, la d�cision n�gative du comit� de pilotage ? Pourquoi les personnes mandat�es pour g�rer les fonds publics agissent-elles comme si elles �taient propri�taires de ces fonds, avec toute la morgue et la suffisance que cela implique parfois ? Mention sp�ciale au laquais d�l�gu� par le CG, la soci�t� MPO, qui apr�s un premier contact plut�t encourageant (« si vous avez eu un stand l’ann�e derni�re il n’y a pas de raison pour que vous n’en ayez pas un cette ann�e. Envoyez-nous un fax avec vos r�f�rences »), s’est montr�e particuli�rement z�l�e en mati�re de m�pris (les « r�f�rences » de Cuverville doivent choquer le client, c’est s�r).

En 1997, quand le FN g�rait la ville, le CG avait pour obligation morale de d�fendre la diversit� culturelle. La libert� d’expression �tait � la mode, et figurait en bonne place sur le programme politique des candidats appelant le renouveau. On dirait que les temps changent.

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[1] Ce que nous venons de d�couvrir, � notre grande surprise.

Répondre à cette br�ve

R�tablir la v�rit� ! 12 décembre 2005, par (1 r�ponse)
La premi�re f�te du livre a eu lieu � La GARDE en 1996 � l’initiative des �lus de la Gauche. Cette manifestation venait en r�action contre la Mairie Front National de Toulon qui avait exclu certain libraire. J’ai eu l’occasion de le rappeller en s�ance publique du conseil G�n�ral. A l’�poque seules les Municipalit�s de Gauche du d�partement ont particip� au financement de cette f�te. Le Conseil G�n�ral que dirigeait Hubert FALCO avait refus� toute subvention. Voil� comment au fils des ans l’histoire s’�crit.

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- La v�rit� a �t� dite : pas besoin de la r�tablir 14 décembre 2005, par
  
  Yvon Robert parle de la 1° f�te du livre � La Garde en 1996, mais L’assaisonneur s’en souvient tr�s bien et le dit dans son article : Livres en libert�,d�criptez !
  Cette f�te a �t� d’autant plus r�ussie, malgr� l’exiguit� des locaux, qu’elle a �t� certes une manifestation � l’initiative de la gauche mais avec une forte mobilisation, implication de libraires, d’�diteurs, d’auteurs, d’associations, de citoyens. Le CG 83 d’Hubert Falco a compris le b�n�fice politique qu’il pouvait en retirer, en la reprenant � son compte et en la vidant de son contenu politique,� l’inverse d’autres manifestations du livre tr�s politis�es, � l’�poque du FN � Vitrolles et � Marignane. Yvon Robert peut aussi lire l’article : Livres en libert�, vrai ment ? dans SEL N°3.
  
  SEL N°3
  
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Quand la d�mocratie perd son sel 30 novembre 2005, par

Aux journalistes de Cuverville et aux citoyens :

j’appr�cie votre article emprunt d’une grave dignit�. Je lis en effet r�guli�rement avec int�ret votre prose, non pas que j’en partage forc�ment les avis ( !), mais parce que j’aime entendre un autre point de vue que celui des journaux dominants : je respire un air de R�publique et de D�mocratie en vous lisant, certe parfois effront�es...

L’humanisme ne serait-il plus de sied dans notre cit�, avec en plus le fascisme en embuscade ? C’est en effet regrettable, surtout qu’un tr�teau, une planche et une chaise ou deux...

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Place aux Livres 21 novembre 2005, par (3 r�ponses)
Comment continuer � parler de litt�rature quand les invit�s les plus saillants sont Patrice Carmouze, Jean Roucas ou Yvette Horner. En 92, le Dt Joffard avait comme invit�s d’honneur Sapho et Sim...� l’�poque m�me Var matin rigolait. Maintenant ils vivent de la pub du GC83 alors ils rigolent moins fort. Gardons notre lucidit� sur le sujet, nous assistons depuis 95 � un d�tournement politique d’un vecteur culturel de la cit�.Avec l’argent des contribuables on vous pr�sente "la bonne litt�rature", aucune chance d’y voir le dernier livre de Madame Sarkozy, elle n’est pourtant pas moins interessante qu’Yvette Horner. Si vous cherchiez l’Almanach critique des M�dias ou un livre de Noam Chomsky il y a peu de chances pour qu’ils aient pass� la censure du "comit� de pilotage" (on se croirait � Moscou en 1960). � l’�poque de F.Trucy au moins tout le monde pouvait venir. Il a m�me pos� pour une photo avec Dupont-Mouna et D’Ormesson. (Apr�s il a pos� en photo avec JP Colin ... mais la photo �tait beaucoup moins bonne, m�me trouble). Pour Lechevallier c’�tait : Pas de Marek Halter ! Pour eux c’est pas de Cuverville, pas de 4 saisons du Revest, pas de LDH ... et personne ne bouge ici, faudrait peut-�tre en parler � Tavernier ou � BHL pour qu’ils viennent manifester. William Bourdon ne pourrait il pas venir pour d�fendre la libert� de quelques Toulonnais ? Nous sommes de deuxi�me zone ou quoi ? En attendant, j’ai plus de plaisir � vous lire qu’� vous rencontrer au milieu de ces margoulins. Hasta Siempr� la Victoria. Basile Hic.

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- Pas besoin de l’argument de la censure pour expliquer l’incomp�tence 22 novembre 2005, par (2 r�ponses)
  
  Houla houla... Faut peut-�tre pas exag�rer sur les comp�tences et le pouvoir du comit� de pilotage... Je ne suis pas persuad� qu’ils en soient � trier les livres... C’est avec ce genre d’assertion qu’on d�cr�dibilise tout un discours !
  
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  Place aux Livres. suite. 22 novembre 2005, par (1 r�ponse)
  
  J’ai cherch� un livre de Noam Chomski (2h de lucidit� �ditions les ar�nes) et l’almanach critique des m�dias (�ditions les ar�nes) � la Foire aux livres et pas de chance... Y’en avait pas. Si cette absence n’est pas due au "Comit� de pilotage", il fait quoi ce Komit� ? ils compte les petits fours ? Notez que ces livres sont en vente libre � la FNAC. Ils ne sont pas politiquement corrects, mais plut�t instructifs. D’ailleurs je retourne les lire. A+ Basile Hic
  
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  Remarque, il n’y a pas l’almanach Vermot non plus... 22 novembre 2005, par
  
  Je pense qu’il faut incriminer les libraires. Quand tu as ton �tal occup� par les oeuvres compl�tes de Yvette Horner, tu n�gliges les sous-fifres du genre Chomsky, c’est bien normal. Et puis si �a se trouve, ton Chomski il parle m�me pas fran�ais, il sait m�me pas �crire « pour Jean-Pierre, amicalement, Noam » en page 3. Un gros naze, en somme.
  
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Pourquoi "d�criptez "et pas" d�cryptez" Livres en libert� ? 21 novembre 2005, par

S’autoriser parfois de l�gers �carts provoque, peut provoquer un effet d’alerte chez le lecteur qui peut se mettre � r�fl�chir sur le sous-entendu. Le mot, estropi�, se met � dire un peu autre chose. Donc "d�cripter" dit un peu autre chose que "d�crypter" qui signifie pourtant une op�ration complexe. Attention, il y a de la prise de t�te dans l’air ! Donc Livres en libert�, d�crypt�, c’est une figure appel�e ironie pour dire le contraire de ce que �a semble dire et d�cript�, c’est un mot-valise pour dire qu’on est d�pit� apr�s avoir d�crit la c�r�monie et qu’on a envie de pousser un cri de r�volte contre cette escroquerie qui dure depuis 9 ans.

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Livres en libert� : d�criptez ! Fin. 20 novembre 2005, par (14 r�ponses)
Donc, pour conclure. J’ai connu une f�te de l’�criture � Toulon. C’�tait au temps du docteur Perruchio et de Di Gennaro. Une manifestation organis�e par des Toulonnais, �limin�e pour �litisme. C’est tr�s � la mode dans l’agglo TPM : de l’�litisme � combattre au populisme � promouvoir, y a qu’un pas, au pas, au pas ! L’id�e de la LDH de Toulon de faire une f�te Off m�riterait l’�tude. Chiche ! Faudrait la proposer au Pr�sident de l’Universit� du Sud !

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- Des livres et vous 21 novembre 2005, par (13 r�ponses)
  
  Quand le pass� n’�claire plus l’avenir, l’esprit marche dans les t�n�bres... Confucius. Bonjour, Sur le site internet Cuverville . org, j’ai �t� cit� au sujet de la Foire aux livres, je tiens � porter quelques pr�cisions qui am�lioreront, je l’esp�re, la lecture du week-end.
  
  Je suis Laurent di Gennaro, j’ai effectivement cr�� et organis� pendant plus de 10 ans « Les Rencontres Litt�raires de Toulon » (marque et mod�le d�pos� !). Je regrette que vos articles ne soient pas sign�s et que des informations soient fausses.
  
  Cette f�te du livre n’est pas n�e en 1997 � La Garde mais en 1980 � Toulon avec Lucien Bodard, Christian Dedet, Christiane Baroche, Marek Halter et Jean Edern Allier. Cette f�te a �t� accept�e par le Docteur Pierre Perruchio (le dernier Adjoint � la Culture en exercice au sein du Conseil Municipal de Toulon), aid�e par le Premier Adjoint Fran�ois Trucy (avant qu’il soit mal entour�) et cr�dit�e par Simon Mazzoni alors adjoint aux finances. Merci � eux pour leur carte blanche entre 1980 et 1991 ! Le premier partenaire a �t� Monsieur Bernard Bollenot patron de la (ex) librairie Bonnaud. Quand les Rencontres se sont install�es sur la Place de la Libert�, il y avait d�j� des expos itin�rantes, des ateliers d’�criture, des rencontres avec des �l�ves dans les �coles du d�partement. L’exposition sur St John Perse. L’atelier autour d’Odyseus Elitis et Constantin Gavafi avec JP Grosse (les 4 saisons du Revest). L’acte commercial n’�tait donc pas prioritaire, mais il eut �t� particuli�rement sot de ne pas donner la possibilit� aux gens d’acheter des livres. Aujourd’hui, malheureusement, il n’y a plus que l’acte commercial et la pr�sence politique. Comment en est-on arriv� l� ? D�s son arriv�e en 1990 le Docteur Joffard, soutenu par le fils du D�put� Colin, a voulu choisir les auteurs et organiser une autre manifestation d�but Novembre en proposant un rabais (-10%) aux acheteurs. J’ai alors d�clar� � Nice Matin que cet adjoint se prenait pour le « Edouard Leclerc de la Litt�rature », ce qui n’a pas arrang� nos relations. Aujourd’hui avec le recul, je pr�sente mes sinc�res excuses ... � Monsieur Edouard Leclerc ! En 1995, les libraires �taient sous le chapiteau malgr� Lechevallier, ils n’en sont partis que le Vendredi soir. C’est Madame Demarch (la maman) qui a mis toute son �nergie pour organiser une belle f�te spontan�e � La Garde. Malgr� le FN, Pierre Baltazar �tait le nouvel animateur et les libraires (sauf la Renaissance & B�dule) les profiteurs (Charlemagne attendait Brigitte Bardot). Dans mon coin j’ai organis� une nouvelle �dition au Caf� de la Libert� avec Eric Orsenna, Danielle Pampuzac, Daniel Herrero... le parrain de cette �dition 95 �tait Elie Wiesel pour d�noncer l’interdiction faite � Marek Halter. L’ann�e suivante, la fille d’un d�put� ...encore, Val�rie Paecht cette fois a confi� l’organisation � un adjoint au Maire de Marseille Monsieur Pierre Defendini. Personne n’a rien trouv� � redire. Pourtant il y avait de quoi, m�me l’URSAFF y a trouv� malfa�on. Pendant toutes ces ann�es, les intellectuels autoproclam�s de Tamaris, du Pont du Las et du Cap Brun ont tenu salon. Pourtant le niveau �tait on ne peut plus bas ! Mais les libraires vendaient 3 semaines avant No�l des livres d�dicac�s pour tata Ginette, les associations cautionnaient par leur pr�sence cette mascarade . � part le Barnum et les expos photos de l’ami du Maire...o� �tait l’int�r�t ? en 2004 m�me les �crivains ne sont pas venus, ils ont vendu des livres quand m�me ! Patatra, Boumbadaboum, en 2005 le symbole prend le dessus et nous passons de la Libert� aux Armes. La LDH est ignor�e, Cuverville fait banquette, JP Grosse est tricard... Y’a malaise. Soyons r�alistes, le public s’en fout du 1/3 comme du 1/4 on va sous le chapiteau comme on va au Zoo et c’est de notre faute... d’une mani�re collective si nous ne savons pas proposer autre chose. Ils (les d�cideurs) le savent et ils en jouent. L’an prochain vous l’aurez votre minuscule place sous le chapiteau ne soyez pas inquiets. Ils peuvent tout se permettre, en face personne ne bouge et beaucoup aiment les petits fours ! J’ai une question � poser � la LDH, � Cuverville et � JP Grosse : Qu’allez-vous faire dans cette foire ? Vendre ? Exister pour le microcosme ? Soigner votre ego ? ... Si c’est pour faire tourner des id�es, ou rencontrer vos lecteurs accordez moi que les �curies d’Augias ne sont pas le meilleur lieu. Si c’est pour justifier vos subventions... la Libert� a un prix !
  
  La morale de cette histoire : Les enfants d’ex d�put�s peuvent voler les id�es, truquer les r�sultats, enfler les chiffres dans leurs m�dias, jeter l’anath�me sur les organisateurs...ils ne volent jamais l’�me. Aujourd’hui ils ont perdu l’�me d’une manifestation dont certains se souviennent...mais un peu tard. Antoine Blondin, James Baldwin, Herv� Bazin, Francois Cavanna et les autres ne pourront plus les consoler. Regardez-y de plus pr�s : c’est la m�me chose pour les 4 saisons du Revest, l’Op�ra, la Biblioth�que, les expos d’amis, les conf�rences de fr�res ... et tout n’est pas de la faute de Falco. (Son entourage y est pour beaucoup, mais...). Tout ce qui n’est pas de la bande est syst�matiquement expuls� sous le regard complaisant de ceux qui restent et qui n’ont pas compris que leur tour viendra, si... Des livres et vous...C’est fait pour �a un livre ! Laurent di Gennaro
  
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  Cher Laurent di Gennaro, 21 novembre 2005, par (2 r�ponses)
  
  Je suis tr�s content que tu aies apport� les pr�cisions que tu as faites � partir de mes remarques sur Livres en libert�. Elles confirment largement ce que j’ai dit et qui se concluait par un hommage � ton travail auquel, � ma fa�on, j’ai contribu� : mais je m’appelle Jean-Claude et pas Jean-Pierre. Donc, que fais-je � cette manifestation ? Financ�e avec de l’argent public, elle n’est pas la propri�t� des organisateurs et se retrouver sur le stand de T�lo Martius avec des po�tes et autres gens de qualit� et de talent est une fa�on de montrer autre chose. Rien � voir avec l’�go ou avec vendre. Et subventions = 0. Amiti�.
  
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  Jean Claude...mais c’est bien s�r ! 22 novembre 2005, par (1 r�ponse)
  
  Mes gros doigts ont choisi la mauvaise touche. C’est impardonable. Je parlais bel et bien de toi Jean Claude Grosse, cheville ouvri�re des 4 saisons du Revest que l’on �gorge aujourd’hui loin des projecteurs, parceque tu faisais dans l’elitisme (bienvenue au club !), parce que tu avais un mauvais caract�re(bienvenue au club !), parce que tu n’h�sitais pas � la ramener (bienvenue au club !) A mon avis, si pour �tre avec des po�tes et autres gens de qualit� il faut cautionner un truc qui t’am�ne � piquer un grand cri de col�re (ton texte pr�c�dent) c’est cher pay�. Mais �a n’engage que moi et je ne fais aucune critique sur le fait que tu participes � cette mascarade. Chacun est libre. Simplement, je pr�f�re te lire quand tu invites � une r�flexion globale sur les vecteurs culturels qu’ils nous restent en PACA. J’ai un probl�me avec ton blog SVP on se t�l�phone. Sinc�re Amiti�. Laurent
  
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  Pourquoi Les Cahiers de l’�gar� vont � Livres en libert� ? 23 novembre 2005, par
  
  La presse locale ignore depuis longtemps le travail �ditorial des Cahiers de l’�gar�, les libraires locaux aussi, les m�diath�ques et biblioth�ques itou. Pour rencontrer les 100 personnes qui peuvent s’int�resser � ce travail sur les 50000 personnes qui essaient de se faire une id�e de ce qu’est la litt�rature en regardant les noms et les t�tes, Livres en libert� est une opportunit� qui n’est pas la propri�t� des organisateurs et des financeurs. C’est une fa�on d’occuper un peu du terrain sans cautionner � mon avis quoi ou qui que ce soit. � ma place derri�re le stand de la librairie Telo Martius, je rencontre en 3 jours des gens que je ne rencontrerais pas autrement, lecteurs, auteurs et gens souhaitant parler, venir aux nouvelles : o� en es-tu avec la justice ? sais-tu qu’il est en train de se faire virer de D. ? es-tu au courant de la mise au placard de X. ? et de la sanction inflig�e � Y. ? Si je me mets dans l’all�e, je peux distribuer cette ann�e le programme sans subventions des 4 Saisons du Revest avec le message suivant : d�ductible de vos imp�ts, 1 euro de moins en 2017, je n’ai pas pu faire mieux ! Et l’an pass� distribuer la Lettre ouverte N°1, faire signer une p�tition, apostropher le pr�sident de TPM sur le personnel licenci�, tenter de comprendre en interpellant le pr�sident cumulard des commissions culture de TPM et du CG 83. Tout cela est lisible encore sur le blog : les4saisons.over-blog.com en remontant dans le temps d’un an. Il faut croire que ces pratiques d�rangent : l’an pass�, l’organisateur D�fendini m’a t�l�phon� la veille pour me demander si j’avais l’intention de foutre le bordel. Je lui ai dit ne pas me reconna�tre dans son portrait et que s’il me censurait, j’irais demander l’asile politique � Marek Halter, annonc� mais pas venu me semble-t-il. 3 ou 4 ans avant, D�fendini avait eu droit � une lettre sal�e sur la mani�re dont avait �t� re�u Salah St�ti� ce qui m’avait valu d’�tre appel� ben Mohamed Grosse par la fille du papa cumulard qui tague les murs de sa ville d’affiches inf�mantes. Termin� avec ces quelques anecdotes. Sur le fond, je dirai que j’ai pu travailler avec le docteur Perruchio mais pas avec le docteur Joffard, que je n’ai pas pu travailler avec la mairie de La Garde entre 1984 et 1990, que j’ai pu travailler avec La Seyne au temps d’un adjoint amateur d’arch�ologie, que le travail avec Toulon n’a pas �t� possible avec l’actuel maire et son adjoint � la culture-directeur d’op�ra. C’est donc bien des questions d’hommes plus que d’id�ologies ou d’appartenances politiques. C’est aussi une question de projets : proposer la cr�ation de TOULON 1942 pour 2002 a �t� tr�s mal accueilli par les �diles alors que les th��tres du d�partement sauf Ch�teauvallon avaient d�cid� de soutenir le projet. Je conclus en disant que l’�cart me semble aujourd’hui une n�cessit� en politique. Voir SEL N°2 sur le blog des 4 Saisons.
  
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  Une participation � compte d’auteur 21 novembre 2005, par (1 r�ponse)
  
  R�ponse aux questions pos�es et non pos�es :
  OK pour la date, j’ai �crit 1997, cela devait �tre 1996. Comme le temps passe.
  Pas d’accord avec vous sur les �curies d’Augias, terme un peu dur pour ceux qui viennent s’y balader parce qu’on ne leur propose pas d’alternative culturelle. Si �a se trouve, les 50.000 visiteurs dont le CG se gargarise ne sont pas tous des cr�tins.
  Rencontrer les lecteurs une fois par an : notre ambition s’arr�te l� (en fait, je dois ajouter qu’il y a bien deux ou trois �lus qui nous l�chent traditionnellement quelques infos au cours du week-end, c’est toujours �a de pris pour les flemmards que nous sommes). Nous pourrions nous-m�mes organiser des rencontres, mais c’est vachement fatigant, vous ne vous rendez pas compte.
  Aussi demanderons-nous un stand l’ann�e prochaine au CG (parce que notre pr�sence sous le chapiteau nous semble plus opportune que celle de la Marine Nationale, par exemple), � moins peut-�tre qu’une initiative parall�le ne voie le jour. Bravo � ceux qui vont se lancer l�-dedans.
  Cuverville ne touche pas — n’a jamais touch� — de subvention. Et n’a plus grand-chose � vendre depuis 2002. Tout notre prose est sur le site. Servez-vous.
  
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  de quoi sera fait demain ? 22 novembre 2005, par
  
  Vous �crivez :Cuverville ne touche pas - n’a jamais touch� - de subvention.
  
  Mais c’est pour �a que l’on vous lit r�guli�rement surtout ne changez rien ! En ce qui concerne l’an prochain... On verra bien si nous sommes � l’�ge du FAIRE ou toujours dans la r�flexion mondaine. Bon Courage.
  
  Basile Hic
  
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  Maurice, des livres et nous ! 22 novembre 2005, par (1 r�ponse)
  
  C’�tait le bon temps... celui de l’odeur de Souffre !
  
  Les fant�mes que l’on croyait �teints ou morts seraient-ils de retour ? En lisant, les quelques lignes de M. Di Gennaro qui narre l’historique de la f�te du livre de Toulon sont revenus dans ma t�te plein d’images que l’on croyait oubli�es. C’�tait le bon temps celui o� Maurice venait de quitter la ville pour rejoindre le d�partement ayant intronis� en lieux et place le gentil Fran�ois. Le petit p�re du peuple de Pignan �tait encore barbu pour ne pas dire dans les couilles de son p�re. Dans cet inventaire, vous avez oubli� quelqu’un, le regrett� Jean-Louis tr�s proche collaborateur et ami de Maurice qui s’en est all� un jour dans les ann�es 90 du c�t� de Bardonecchia. Il a subi les affres d’une maladie incurable le saturnisme comme sa kousine d’Hy�res.
  C’�tait le bon temps ! Tous les courtisans venaient ramasser les oboles qui servaient � alimenter les diff�rentes gamelles. Depuis l’absolutisme � la sauce toulonnaise a subi quelques r�volutions. Qu’advient-il du syst�me ?
  Comme la ritournelle d’une chanson nous pourrions entamer en cœur : c’�tait le bon temps !
  
  C’�tait le bon temps ! Celui des constructions pharaoniques : mayol, le z�nith et que de dalles ! C’�tait le bon temps ! Celui de la communication avec certaines radios locales sous perfusion de la mairie comme vox-soleil ou comme Toco. C’�tait le bon temps ! Celui de l’organisation d’un tournoi de rugby � 7, financ� comment ? C’�tait le bon temps, celui de la construction du SITTOMAT ? Et le spectacle sur l’histoire de Toulon ?
  
  C’�tait le bon temps ! Celui o� quelques conseillers municipaux se rem�moraient l’�poque de l’Alg�rie Fran�aise. Vous savez les petites fourmis qu’�voquait parfois Fran�ois. C’�tait le bon temps ! Celui o� la ville offrait un voyage aux SDF dans les campagnes.
  C’�tait le bon temps !
  Celui de Maurice Fran�ois et leurs amis !
  
  Il ne semble pas qu’aujourd’hui on soit encore dans les petits papiers de l’aigle royal qui tr�ne sur le si�ge supr�me ? La roue aurait-elle tourn� ?
  
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  Avec le temps... 22 novembre 2005
  
  Cher Monsieur Benjamin Ullmo, Je comprends parfaitement votre regard sur cette �poque, l’histoire a r�v�l� chacun et les fautifs ont �t� puni par la justice ou par la loi du milieu. C’est la r�gle ! Pas d’autre commentaire. Rendons simplement � Fran�ois Trucy ce qui lui revient. A son �poque (avant qu’il soit mal entour�), jamais un �crivain n’a �t� interdit, jamais nous n’avons demand� la moindre autorisation pour monter par exemple une expo sur St John Perse (ancien conseiller politique de Daladier...). Je persiste et je signe M Trucy �tait un bon premier adjoint, apr�s je vous l’accorde son entourage a mis le paquet et les Toulonnais lui en ont fait reproche. Fermez le banc. En ce qui concerne le budget du Tournoi de Rugby � 7 qui je vous le rappelle a �t� le premier en France. Ce tournoi a �t� torpill� par JP Colin et ses amis. De m�moire la participation de la ville �tait inf�rieure � 15-20% le reste venait de partenaires. Rappelons que 3000 enfants ont pu �tre initi�s au jeu de Rugby en remplacement d’un �t� dans les halls de la cit�. Plus de 3 millions de francs ont �t� inject�s dans l’�conomie locale gr�ce � mon initiative. Je ne regrette rien et heureusement j’aime cuisiner les patates car cette histoire m’a co�t� env 600 000frs ! Depuis les budgets ont consid�rablement augment� puisqu’ils sont g�r�s par des "amis" mais combien en retour dans l’�conomie locale ?
  
  En ce qui concerne la construction du SITTOMAT, des �lus ont �t� condamm�s par la justice et d’autres plus"chanceux" sont toujours en poste, de toute �vidence ils continuent puisque la justice �touffe les dossiers quand elle en a connaissance. Est ce de ma faute ?
  
  D’une mani�re g�n�rale depuis le d�part du Dt Perrruchio (que j’ai suivi) de l’�quipe Municipale, je n’ai jamais lu un rapport qui mette en �vidence un mauvais emploi des budgets. Vous m’accorderez qu’il n’en est pas de m�me pour les suivants. En ce qui concerne les constructions pharaoniques, je vous rappelle qu’� la place du Z�nith nous proposions une vraie biblioth�que, puisque la notre n’a pas grandi d’un m�tre depuis Napol�on III. Je vous laisse deviner le nom de celui qui a coul� ce projet pour confier la construction d’une salle de spectacle. En ce qui concerne le spectacle "Il �tait une fois Toulon", je vous conseille de lire le rapport de la cour des comptes de 1996 vous y constaterez que ni le Docteur Perruchio, ni notre entreprise, ni moi-m�me n’avons eu � faire � ce "rat�" dont la paternit� revient une nouvelle fois � JP Colin alors directeur de Toco. Pour r�pondre � votre inqui�tude de savoir si je suis aujourd’hui dans les petits papiers des nouveaux �lus, sachez que j’ai quitt� la mairie il y a plus de 15 ans. Je crois que l’on ne peut travailler au cabinet d’un �lu qu’� partir du moment o� l’on a une enti�re confiance en lui. C’�tait et c’est mon cas avec le Docteur Perruchio... depuis j’ai pris de l’�ge et je crois sinc�rement que le niveau � beaucoup beaucoup baiss�. Mais je refuse de croire qu’ils sont tous pourris, rappelez vous des �lus comme Fabre, comme Perruchio comme Seguin comme Mazzoni ils avaient tous un m�tier et leur action � la Mairie prenait en compte l’Int�r�t g�n�ral... C’est en cela que c’�tait peut-�tre le bon temps. Laurent di Gennaro
  
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Livres en libert� : d�criptez ! Suite ! 20 novembre 2005, par

Donc on a de moins en moins vu de vrais �crivains � Toulon. M�me le Nobel de Marseille, Gao, ne s’est pas d�plac�, pourtant annonc� avec fanfares. L’�re D�fendini a fait son temps. C’est l’�re ni�oise qui commence. Chapeau ! L’accueil des auteurs du coin a �t� minable. La censure avec Cuverville, avec le caf�-culture de Toulon qui n’a pas trouv� de place a �t� un signe fort de la nouvelle �re. Au CG83, comme ailleurs dans l’agglo TPM, on rigole plus, on �conomise, on se fout de la d�mocratie, du pluralisme, de la diversit�. Au repas de gala, au CG, le samedi, o� n’�taient invit�s qu’une partie des auteurs, on a eu droit � une sc�ne d’anthologie : Yvette, se mettant � chanter Le petit vin blanc sans son accord�on et toutes les huiles, pr�fet compris, de reprendre en coeur en se balan�ant. Le vin est tir�, la messe est dite.

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Livres en libert� : d�criptez ! 20 novembre 2005, par

Si Livres en libert�, c’est place d’Armes et pas place de la Libert�, y a comme un couac : au pas, au pas. Si Livres en libert�, c’est du 18 au 20 novembre � Toulon, c’est que le reste du temps et ailleurs, c’est Livres en cage. Livres en libert� se justifiait un peu � l’�poque de Toulon FN. D’ailleurs, le CG83, quand il a lanc� cette manifestation en 1997 avait compris l’int�r�t de reprendre � son compte la f�te du Livre qui s’�tait organis�e � La Garde en r�ponse � la mascarade du FN � Toulon. Cette f�te � La Garde fut une extraordinaire r�action d’initiatives multiples, citoyennes, associatives... Le CG83, pendant les ann�es D�fendini, l’organisateur Marseillais, par ailleurs adjoint � Marseille, pr�tendit que cette f�te �tait devenue une des premi�res manifestations de l’hexagone. � l’�vidence, les �crivains, les vrais, ont de moins en moins �t� convaincus de cette �vidence auto-proclam�e. �videmment quand Jean Seb de Six-Fours �corche le nom de Salah St�ti� dont il ignore l’existence jusqu’au moment de prononcer un discours d’�loge �crit par un n�gre issu du journalisme local,�a fait mauvais effet et �a se dit.
� suivre...

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Deuxi�me F�te du Livre ce ouikende 20 novembre 2005, par

Le livre se vend bien et entre de nouveau en Seyne. Et m�me qu’Arthur, Ministre de la Culture de TPM, il a fait sa F�te � lui avec de tr�s bons canap�s ... pour le coquet�le. Et personne du Conseil G�n�ral pour �couter la bonne parole en ce samedi de l’�t� de la Saint Martin au Clos Saint-Louis.

Allez zieuter chez pdu-tpm en d�lire avant leur prochaine fermeture.

Ca sent la discorde ou l’arrogance de nouveau manifest�e entre communes voisines ou "hasard du calendrier".

@ suivre ... (La LDH �tait encore pr�sente ce dimanche matin ; une p�tition est � signer sur leur coin de stand).

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F�te du livre et ordre moral 20 novembre 2005

Vendredi, lors de sa visite de la f�te du livre, le maire de la ville et son �quipe ont soigneusement �vit� de se rendre au stand de la Ligue des Droits de l’Homme. Il est � parier que nous n’aurons plus la possibilit�, d�s l’an prochain, d’�tre pr�sents � cette manifestation.
IL est �videmment difficile de ne pas mettre l’�viction de Cuverville et des autres associations, en relation avec une mise au pas de tout ce qui est culturel par les autorit�s intervenant dans l’agglom�ration toulonnaise.
Quels que soient les arguments qui ont pu justifier la fermeture de la f�te du livre aux associations comme Cuverville, la LDH en d�plore la premi�re des cons�quences : une nouvelle limitation de la libert� d’expression.
Elle invite les associations � r�fl�chir aux possibilit�s de cr�er une f�te du livre "off" d�s l’an prochain. Il ne s’agirait en fin de compte que de revenir aux souhaits du Conseil G�n�ral � l’�poque o� le FN dirigeait la ville de Toulon : faire vivre la d�mocratie.

G.Desnots, pr�sident de la section LDH Toulon.

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Libert� d’expression ? T’as raison : passe moi le sel. 19 novembre 2005, par (1 r�ponse)
« La libert� d’expression �tait � la mode, »

Mais voyons, elle l’est toujours ! Vous aurez bien remarqu�, en bon observateur de la sc�ne toulonnaise, que chaque ann�e est organis� un colloque sur "la libert� d’expression" � l’universit� de toulon, pr�sid� (le colloque et l’universit�) par M. Ravaz.

Je ne reviendrai pas sur les r�centes secousses sismiques de cette institution, vous vous en �tes fort bien charg�s, ainsi qu’un certain quotidien national, et elles sont �difiantes en terme de libert� d’expression. (on pourrait aussi parler de la grande clairvoyance de la politique scientifique de cette universit�, mais c’est un autre d�bat).

Quand je pense que l’affiche de ce colloque d’auto-gargarisation a �t� faite par Cabu, je me demande bien comment ils ont fait pour le couilloner. Faudrait peut �tre le pr�venir d’ailleurs ?

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- pour ton information 21 novembre 2005, par
  
  Cabu est devenu patron de presse. Il attend avec impatience sa nomination � la L�gion d’Honneur. Et �a fait bien longtemps que ses dessins ne font plus rire que les lecteurs du Figaro.
  
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Cuverville ou "L’Ancho�ade", faut choisir. 18 novembre 2005, par

Tiens tiens comme c’est bizarre...Je suis s�r qu’il ne s’agit que d’un malentendu. En effet, jeudi dernier sur l’antenne de Radio Active (100.FM)M. Horace Lanfranchi, Pr�sident du Conseil G�n�ral du Var, vantait les vertus de la F�te du Livre de Toulon,espace de "libert� (s)", de "diversit�s" qui manifeste l’attachement des Toulonnais et des organisateurs pour la "d�mocratie". Et ce depuis que le Front National avait emp�ch� certains auteurs de s’exprimer. Ouf. Plus de Front � la mairie. Plus besoin non plus de pousser des cris d’orfraie de d�mocrate tr�s tr�s en col�re. On reste entre soi, et on va s’acheter un bon petit guide de cuisine proven�ale.

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