Pourquoi utitiliser un slogan qui n’est pas porteur ?

Il vaut mieux consacrer l’espace allou� � une photo du candidat.

Sur la premi�re page du site d’Herv� STASSINOS on peut d�nombrer 7 fois sa photo.

Tout un programme !

Comment peut-on oser se pr�senter � une �lection municipale, si l’on apparait 3 semaines avant comme une fleur dans les rues et sur les places du Pradet ?

A vous Monsieur l’envoy� de M. Falco qui soutiendra forc�ment la politique de la majorit� pr�sidentielle d�cadente.

Ne soyez pas press�. Laissez des gens d’exp�rience locale le g�rer.

Bien � vous.

« peu importe l’ivresse pourvu qu’on ait le flacon... »

Neiges d’antan.

“Votre confiance a toujours �t� pour moi d’une grande utilit�. C’est avec le souci de la trahir que je continuerai, avec ou sans mon �quipe, � travailler pour moi demain.”

Passionn�ment � ma botte.

R�surrection du petit commerce au pradet.

Contre toute attente, alors m�me que les grandes enseignes sont sur le point de dig�rer les derniers espaces p�riurbains qui avaient �chapp� � la voracit� des promoteurs, le petit commerce de centre ville conna�t un regain de vitalit�.

En effet, depuis quelques semaines, les ouvertures de petits commerces se multiplient et les chalands s’agglutinent � la devanture de magasins d’un nouveau genre et badent devant les produits avec ou sans �tiquettes, au grand dam des enseignes prestigieuses r�cemment implant�es � la p�riph�rie, qui d�sesp�rent de voir un jour surgir dans les verts pr�s la ville nouvelle qu’on leur avait promis en m�me temps que la perspective de profits mirobolants. Ce bon M. Bricolage et ce pauvre Lidl ont bien du mal � s’assurer des retours sur investissement tandis que de l’autre c�t� de la d�partementale, au lieu des 1600 logements pressentis par l’Audat et le PLH pour alimenter la ZAE, ce sont les banderoles qui fleurissent et les oliviers qui prosp�rent.

En attendant, le commerce de centre ville qui aurait pu p�tir de ces implantations sauvages, se porte apparemment comme un charme. Depuis deux mois, les cr�ations de fonds se sont succ�d�es � grands renforts d’inaugurations et la clairette a coul� � flots. En ces temps post-festifs de r�ajustement du porte-monnaie et de serrage de ceinture, le pouvoir d’achat est en berne. L’atmosph�re est � la morosit� et l’occasion de se goinfrer � l’oeil plut�t rare. Ce qui explique que la foule se soit press�e � chaque occasion, sans doute attir�e par les bulles et la perspective de faire une entorse au sevrage en prolongeant les festivit�s de fin d’ann�e.

C’est ainsi qu’il flotte encore sur les trottoirs comme un parfum de No�l et si les enluminures ont quitt� les cimaises, il reste encore un peu de leur �clat dans le regard illumin� des passants qui croisent sous les lampions de l’avenue.

Notre camelot pr�sidentiel s’est r�cemment d�couvert une �me d’�vang�liste et clame sur tous les toits « un homme qui croit, c’est un homme qui esp�re » . La religion comme opium du peuple voil� une vieille recette qui a d�j� fait ses preuves.

A l’�chelon micro �lectoral prad�tan le message a �t� bel et bien re�u. En effet dans les nouvelles galeries de la 1�re DFL il se trouve que l’on n’a rien d’autre � vendre justement que de l’espoir, des promesses et du r�ve. Les boutiquiers candidats � l’�lection municipale y disent la messe soir et matin, sept fois par semaine et y dispensent la bonne parole : aux uns la vague promesse d’�tre �lus, aux chalands et aux curieux la perspective aventureuse de lendemains qui chantent et � ceux qui ont perdu leurs derni�res illusions la certitude de ne pas �tre d��us.

SombreH�raut

Adie�,

depuis quelques semaines, au village de Gar�oult, l’on s’active avec effervescence le mardi matin, jour de march� provencal, pour distribuer tracs enjoleurs et programmes d’avenir pour la commune... h� oui, p�ca�re, ici aussi la fi�vre du scrutin local � un arri�re go�t de scrutin national... et comme au Pradet donc, chacun � cherch� � faire du local, avec un soutien national, mais pas trop ! G�rard Fabre, actuel maire, vice pr�sident du conseil g�n�ral, nous a gratifi� d’une tr�s jolie carte postale, en papier glac�, aux couleurs vives, un texte sobre, rassembleur et d’ouverture, franchement tout est dans les normes UMP. Et c’est normal et naturel, G�rard en est ! Sauf, qu’on a beau regarder avec attention, pas un seul logo UMP en vue... ben �a alors ! encore un coup d’un typographe stagiaire ? Et puis face � G�rard, nous avons un certain Fontaine, un brave gar�on dit on ici, celui ci est socialiste. Pour vos plus jeunes lecteurs, il convient de rappeller que le dernier socialiste officiel, reconnu et patent� par l’esprit sain de Jaures, est mort en 1983. c’est donc maintenant un souvenir brumeux pour la plupart d’entre nous... hors donc, Fontaine, qui se pr�tend �tre le dernier socialiste de Provence, � lui aussi �dit� et distribu� sa paperasse... et vous vous en doutez, pas de logo PS lui non plus ! tres personnellement, je comprends tout � fait la petite g�ne qui p�se sur la conscience de Fontaine, je vous l’ai dit, il est brave, v�ritablement brave, mais il n’y a tellement plus degun de cr�dible au PS qu’il ne peut pas raisonnablement s’en r�clamer... par contre, pour Fabre je m’�tonne, pur�e ! Mais G�rard je t’en pris : lache toi ! laisse glisser la pirogue, tout est cool, d�complex�, bling bling, � donf la droite, allez zou ! et ben nani...

Bon, pour ceux que �a interresse, nos amis de "l’arri�re pays Toulonnais", il y a deux autres candidats, sans �tiquette, mais dont un des deux aurait pu, sans complexe �galement, d�corer ses tracs du F et du N, tant ses m�thodes et sa p�dagogie n’ont � palir devant les exploits du maitre Le Pen.

bien � vous amis du bord de mer... courage, force et honneur pour Cuverville !! (amour, gloire et beaut� aussi...)