MARDI 15 mars 2005 : le juge des r�f�r�s du tribunal de grande instance de Paris se d�clare incomp�tent pour interdire le d�part du porte-avions Cl�menceau vers l’Inde o� doit se terminer le d�samiantage du navire avant son d�coupage. Les deux associations ayant port� l’affaire devant la justice (voir "le d�samiantage du Clem est en cours") feront appel de la d�cision.
Rappelons que la soci�t� allemande Ship Decomissioning Industries Corporation (SDI), � qui l’Etat fran�ais avait confi� le dossier, a elle-m�me d�l�gu� l’op�ration au sous-traitant Technopure.
Donn�es officielles : 220 tonnes d’amiante dans le b�timent, dont 90% � enlever par Technopure dans le port de Toulon, les 22 tonnes subsistantes devant faire le voyage terminal vers l’Inde, car les virer pr�matur�ment emp�cherait d�finitivement le Clem de naviguer.
Les deux associations plaignantes contestent ce transfert, dans la mesure o� les chantiers indiens ne sont pas �quip�s pour traiter le d�samiantage dans des conditions d’hygi�ne convenables pour les ouvriers.
Dans un article publi� par Lib�ration aujourd’hui, on apprend de plus que « Technopure affirme n’avoir enlev� que "75 � 80 tonnes d’amiante plus 180 tonnes de ferraille contamin�e". "Nous avons d� travailler sans savoir combien d’amiante contenait exactement le bateau, d�plore Technopure, car il n’y a jamais eu de diagnostic amiante fait sur le Clemenceau". L’entreprise affirme qu’elle aurait pu en retirer beaucoup plus si SDI l’avait voulu... et avait accept� d’en payer le prix. "Dans ces bateaux, tous les sols sont amiant�s. Pour le Clem et ses 30 000 m2 au sol, cela repr�sente quelque 180 tonnes !" » [1].
[1] Lib�ration.fr, 15 mars 2005.