Le fait est qu’en juillet vous avez beaucoup touss�.
Irritation de la gorge, maux de t�te, difficult�s respiratoires. Et l’allergologue n’a pu trouver l’origine des troubles malgr� ces 40 scarifications pratiqu�es sur votre bras droit.
Qu’� cela ne tienne. Le docteur Cuverville, m�decin dixi�me dan, �tablit le bon diagnostic du premier coup.
ALORS que d�bute la conf�rence internationale sur le r�chauffement climatique et les moyens de transport alternatifs plus commun�ment appel�e Mondial de l’automobile, nous nous int�resserons aux chiffres relatifs � la pollution de l’air dans le Var pour les mois de juin et juillet 2006.
Les zozos �cologistes sp�cialistes qui nous d�livrent ce bilan estival sont employ�s par Airmaraix, une des 41 associations agr��es par le Minist�re de l’Ecologie et du D�veloppement durable sur l’ensemble du territoire. Leur mission consiste � surveiller la qualit� de l’air selon les diff�rentes sources de pollution possibles.
Sept stations auscultent ainsi l’agglom�ration toulonnaise. Quatre � Toulon, une � la Valette, une � Hy�res, une � la Seyne qui n’a pu participer au chiffrage pour cause de travaux, c’est ballot. Aucune d’entre elles n’a pour mission d’analyser la pollution par m�taux lourds, malgr� l’activit� industrielle de l’arsenal et la pr�sence d’une usine d’incin�ration � proximit� d’un ensemble r�sidentiel. Est-ce ballot ? Non, car cette usine d’incin�ration est m�ga-propre ISO-14000 et tout le toutim.
Les propos entre guillemets sont issus de L’air au quotidien et autres documents se trouvant sur le site d’Airmaraix.
Dioxyde d’azote : stable
« Malgr� le temps stable qui a marqu� cette p�riode
de canicule, les niveaux de dioxyde d’azote n’ont
pas augment�. On note cependant des pointes plus
nombreuses, avec 45 d�passements de l’objectif de
qualit� (135 �g/m3/h) sur ces deux mois. Le
maximum observ� sur ces deux mois a �t� de
190 �g/m3 sur Toulon Foch le 8 juin ».
Le NO2 (dioxyde d’azote) est un polluant d’origine principalement automobile. « Ses principaux effets sur la sant� sont une alt�ration de la fonction respiratoire chez l’enfant en particulier, une hyper r�activit� bronchique chez l’asthmatique et des troubles de l’immunit� du syst�me respiratoire ».
Particules en suspension : 32% d’augmentation
« Contrairement au dioxyde d’azote, les
concentrations de particules ont augment� de
+32% sous l’effet du manque de vent qui a marqu�
ces deux mois. Cette hausse a provoqu� le
d�passement de la valeur limite (50 �g/m3/jour) 22
fois, avec une valeur maximale de 70 �g/m3
mesur�e � Toulon Foch le 28 juin ».
Les PM10 (particules en suspension d’un diam�tre a�rodynamique inf�rieur � 10 �m) sont principalement issus de la combustion des produits p�troliers. Si la concentration en PM10 augmente, c’est aussi � cause de l’engouement pour le diesel — prix du carburant oblige. « Ses effets sur la sant� sont une alt�ration de la fonction respiratoire chez l’enfant en particulier, une irritation des voies respiratoires inf�rieures, des effets mutag�nes et canc�rig�nes et une mortalit� pr�matur�e. Les particules sont un cofacteur de la bronchite chronique en cas d’exposition prolong�e ». D�cid�ment. On comprend pourquoi, parmi les nouveaut�s expos�es sur les stands du Mondial de l’automobile, le si�ge b�b� le plus applaudi est celui �quip� d’une assistance respiratoire.
Pollution � l’ozone : un record de dur�e
« Cet �t� a vu l’�pisode de pollution � l’ozone le plus long jamais enregistr� en PACA. Sur la r�gion, le seuil de recommandation (180 �g/m3/h) a �t� d�pass� 18
jours d’affil�e, du 9 au 26 juillet. Entre le 24 juin et le 26 juillet, ce seuil a �t� franchi 31 jours sur 33.
La plupart de ces d�passements ont concern� au moins les
Bouches-du-Rh�ne et souvent les autres d�partements de PACA � l’exception des Hautes-Alpes ».
L’O3 (ozone) est un polluant issu de r�actions complexes faisant intervenir les NOx — donc le dioxyde d’azote, voir plus haut — et les compos�s organiques volatiles sous l’action du rayonnement solaire. « Ses effets sur la sant� sont une irritation des muqueuses bronchiques et oculaires, des maux de t�te, une diminution de la fonction respiratoire, une hyper r�activit� bronchique » dont il �tait question en introduction de l’article.
Indice ATMO
Contraint de r�pondre � la demande d’information du public en mati�re de qualit� de l’air, le Minist�re de l’Environnement a �tabli depuis quelques ann�es un indice journalier pour les unit�s urbaines de plus de 100.000 habitants. ATMO s’�chelonne de 1 (tr�s bon) � 10 (tr�s mauvais). D’o� le tableau suivant (juin et juillet 2006) :
Bon. C’est pas tout �a — kof kof — mais il est temps de retourner aux vraies pr�occupations des Fran�ais, � savoir le terrorisme et l’ins�curit� — kOF KOF argkkk KroFF bordel, o� ai-je encore foutu ma ventoline ?