::
CUVERWEB PRATIQUE :: Glossaire, �ditos, dossiers... :: CUVERVILLE SANS FRONTIÈRE :: Les scientifiques sont formels : il y a de la vie apr�s le Cap Brun. :: JUSTICE ET INJUSTICES :: Comment r�primer � visage humain. :: MEDIA :: Les chihuahuas de garde aboient dans Cuverville. :: QUALITÉ FRANCE :: La joie de vivre au pays des droits-de-l’hommistes. :: ECONOMIE :: Ren� Sylvestre et Maurice Gaillard en direct du caf� Brognard. :: TOULON VAR AGGLOMÉRATION :: De la Cadi�re � Brignoles, en passant par la Loubi�re et P�pioles. :: CULTURE :: Pompon de marin et cigale en c�ramique. Pourquoi tant de haine ? |
|
|
.:: QUALITÉ FRANCE ::.
Toulon, port colonial 2004
(14/08/2004)
Marchiani, le roman de l’aventurier
(06/08/2004)
La R�volution, toujours !
(12/07/2004)
De la d�mocratie participative
(08/07/2004)
Vigipirate : autres effets collat�raux
(25/06/2004)
R�gionales Paca 2004
(01/04/2004)
Le grand match Muselier-Vauzelle : la m�thode
(17/03/2004)
.:: LES BR�VES ::.
|
|
Comme la majorit� des quotidiens fran�ais, nous publions en ce jour un communiqu� de monsieur Raffarin. Matignon, le 7 mai 2003 Madame, Mademoiselle, Monsieur, Pour chacun d’entre nous la retraite doit �tre une chance : celle d’une nouvelle vie qui commence. Mais, con�u il y a plus de 50 ans, notre syst�me de retraite ne correspond plus � la r�alit� d�mographique actuelle et � venir. En 1960, quatre actifs finan�aient la pension d’un retrait� ; en 2000, ils n’�taient plus que deux ; en 2020, chaque actif devra subvenir aux besoins d’un retrait� ; en 2040 chaque retrait� ne pourra faire autrement que se trouver un moyen de subsistance propre et enfin, en 2060, c’est le salaire de chaque actif qui sera financ� par un retrait�. Plus personne n’oserait d�sormais contester ces chiffres, fruits amers d’une expertise rigoureuse. En jargon scientifique, nous appelons cela une suite arithm�tique. Cela signifie que, si nous ne faisons rien aujourd’hui, nos r�gimes fond�s sur la solidarit� entre les g�n�rations seront alors condamn�s. Le Gouvernement a pr�par� la r�forme qui va sauver notre syst�me de retraite : c’est la volont� du Pr�sident de la R�publique, pl�biscit� par 82% des Fran�ais en 2002, et dont l’action en faveur de la paix suscite une adh�sion unanime. Je me suis engag� � vous dire la v�rit� : la solution, c’est un effort partag�. Un de mes pr�d�cesseurs le martelait � sa mani�re : il faut savoir faire des sacrifices -mais enfin, consid�rant l’�tat de sa carri�re politique, j’�viterai de syst�matiser le parall�le. L’effort partag�, disais-je, est tout le sens de la r�forme. Gr�ce � une harmonisation et un allongement progressifs des dur�es de cotisations, nous pr�serverons le niveau des pensions tout en obtenant : Pourquoi ai-je employ� trois fois le mot s�curit� ? L’ignorer, c’est refuser de comprendre la teneur du message fort adress� � Jacques Chirac par 82% des Fran�ais en 2002. Cette r�forme est juste. La retraite n’existant quasiment plus dans le secteur priv�, il �tait ind�cent qu’elle subsist�t dans le public. L’�quit� s’inscrit dans le respect des valeurs auxquelles nous croyons et auxquelles nous sommes tous attach�s. Le Conseil des ministres va examiner aujourd’hui les orientations retenues au terme d’une concertation de plus de trois mois avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales. Le 28 mai, apr�s avoir re�u l’ensemble des avis n�cessaires, le projet de loi sera soumis au Conseil des ministres. J’informerai chacun d’entre vous de son contenu d�taill�. Le d�bat parlementaire qui s’ouvrira en juin doit permettre l’adoption d�finitive de la loi en juillet, quand les fonctionnaires seront � la plage. Je crois en une France solidaire qui permet � chaque famille de vivre sereinement � douze dans un 30 m�tres carr�s gr�ce aux efforts et au travail de tous. Je sais qu’ensemble, nous r�ussirons cette r�forme n�cessaire pour l’avenir des Fran�ais. Avec confiance, Le premier ministre, votre humble et d�vou�, Jean-Pierre Raffarin.
|
||||||||