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Le salami contre la canicule
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3 mai 2004

 

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Le s�isme des �lections r�gionales continue de secouer les trav�es du Palais Bourbon : la majorit� UMP de l’Assembl�e nationale s’est montr�e r�fractaire � la suppression d’un jour f�ri� afin d’ « organiser les financements pour que les personnes �g�es et les personnes victimes de la d�pendance puissent trouver une situation digne dans notre pays » [1]. Aussi le gouvernement a-t-il finalement accept� « que cette journ�e dite "de solidarit�" puisse �tre d�finie librement selon les entreprises et les branches. Hubert Falco (Personnes �g�es) s’est dit ouvert � l’id�e de "saucissonner" cette journ�e en heures de solidarit� » (AFP, premier mai).

Quelques jours plus t�t, le m�me Falco avait d�clar� : « Dans le priv�, ce sera un accord de branches qui sera organis� et chaque entreprise pourra choisir sa journ�e de solidarit�. Dans le public, dans le secteur hospitalier, les directeurs d’�tablissement proposeront une journ�e de solidarit� en plein accord avec les comit�s techniques paritaires » (AFP, 28 avril).

Nous tenons � confirmer qu’en mati�re de saucissonnage, le ministre a bien �voqu� un accord de branches, comme indiqu�, et non de tranches, ainsi que certains plaisantins le laissent entendre.


[1] Voir l’intervention de Jean-Pierre Raffarin au S�nat, le 29 avril dernier.