::
ECONOMIE :: Ren� Sylvestre et Maurice Gaillard en direct du caf� Brognard. :: JUSTICE ET INJUSTICES :: Les aventures de Sarkozizi Panpan. :: POLITIQUE :: Sachons trouver une bonne �querre et un bon compas pour reconstruire la gauche toulonnaise. :: VIE CULTURELLE :: Le pompon de marin et la cigale en c�ramique. Comment en est-on arriv� l� ? :: CUVERWEB DÉTENTE :: La rubrique la plus int�ressante de ce site. :: MEDIA :: Les chihuahuas de garde aboient dans Cuverville. :: CUVERWEB PRATIQUE :: Glossaire, �ditos, dossiers... :: TOULON AGGLOMÉRATION :: Nos envoy�s sp�ciaux sont partout. De Hy�res � Bandol, de la Loubi�re � P�pioles. |
|
|
.:: POLITIQUE ::.
.:: LES BR�VES ::.
mercredi 31 mars
lundi 29 mars
lundi 29 mars
lundi 29 mars
dimanche 28 mars
jeudi 25 mars
lundi 15 mars
samedi 13 mars
jeudi 11 mars
mardi 2 mars
|
|
D�cembre 2003 : voil� six mois que les intermittents (du spectacle) sont mobilis�s contre un nouvel accord UNEDIC modifiant le mode de calcul de leur indemnit� journali�re. L’annulation du festival d’Avignon a �t� l’apog�e de leur mouvement de contestation, ce qui n’a pas emp�ch� l’adoption de « l’accord ». Petit historique : la loi c’est compliqu� !e 26 juin 2003, un accord modifiant le mode de calcul des indemnit�s journali�res des intermittents est sign� par les organisations patronales (MEDEF, CGPME et UPA [1]) et syndicales (CFDT, CFTC et CGC). Les syndicats CGT et FO (les plus repr�sentatifs de la profession) refusent de signer. Le 12 juillet, l’avis d’agr�ment est publi� au Journal Officiel. Dans le m�me temps, la Coordination des intermittents et pr�caires d’Ile-de-France (CIP-IDF) remarque que la formule permettant de calculer le nombre de jours ch�m�s avant ouverture des droits est erron�e et alerte la CFDT, qui � son tour contacte l’UNEDIC. L’erreur est av�r�e, cette formule ne sera pas appliqu�e. On imagine la situation lors des rencontres (n’appelons pas �a des n�gociations) qui ont permis de d�battre du projet de loi. Le MEDEF d�barque avec son projet ficel�. La CFDT, CFTC et la CGC acquis � sa cause ne prennent m�me pas la peine de l’�tudier s�rieusement. La CGT et FO, oppos�s � ces propositions, ne participent pas � son �laboration et c’est la coquille. Les intermittents, toujours remont�s, portent plainte par l’interm�diaire de la CGT. Le tribunal de grande instance (TGI) doit statuer le 30 octobre, le Conseil d’Etat le 17 d�cembre. La proc�dure d’agr�ment repart donc � z�ro, il faut se d�p�cher car le texte doit entrer en vigueur le premier janvier prochain. On comprend mieux dans ce contexte le regain de mobilisation des intermittents : interruption de On a tout essay� le 16 octobre, de Star academy le 18, et du journal de France 2 le 10 novembre. The Falco showLa veille de la seconde signature de l’accord par les partenaires sociaux, le spectacle se tient � l’assembl�e nationale. Il est 15h35 lors de la s�ance de questions au gouvernement, un d�put� socialiste pose une question au ministre de la culture sur l’avenir des intermittents du spectacle. Un homme se dresse alors dans la tribune du public et prend la parole : « les intermittents... ». Sa voix est instantan�ment couverte par le chahut venu des trav�es de la droite parlementaire. Pendant que les agents de la s�curit� �vacuent le perturbateur, le pr�sident de l’assembl�e annonce une suspension de s�ance. [1] Respectivement Mouvement des entreprises de France, Conf�d�ration G�n�rale des Petites et Moyennes Entreprises, et Union Professionnelle Artisanale. C’est bien de le rappeler, car vous �tes nombreux � critiquer le Medef sans franchement savoir ce que ces initiales signifient. Vous pourrez d�sormais critiquer, mais en ayant l’air moins con. Merci Cuverville ! [2] Plus d’informations ici. [3] Il s’av�rera que les intermittents sont rentr�s le plus simplement du monde, en faisant la queue � l’entr�e de l’assembl�e pour obtenir l’une des dix places distribu�es chaque mardi et mercredi. [4] Plus pudique, le journaliste du journal le Parisien qui relate les faits dans l’�dition du 13 novembre �crira « Toi, je t’emm... ! ». M�me si le tutoiement ajoute � la vulgarit�, cette formule est quand m�me plus d�licate que le fameux « Toi, je t’encule ! » assez r�pandu dans la r�gion toulonnaise. C’est � cela qu’on distingue le ministre d’Etat du vulgus pecum.
|
||