Pr�sident de r�gion au destin national, �lu de terrain face � des �narques d�connect�s des r�alit�s, Raffarin avait un grand projet : la d�centralisation.
Extrait de sa d�claration de politique g�n�rale approuv�e par le Parlement le 3 juillet 2002, le texte suivant le confirme : pour Jean-Pierre, devenu premier ministre, la r�gionalisation est un enjeu national. « Donner une nouvelle place � la d�mocratie locale est devenu un imp�ratif pour notre pays. La d�mocratie locale, c’est plus de d�centralisation. C’est une d�centralisation plus vivante. C’est une implication de tous les citoyens. C’est un transfert de responsabilit�s et plus les responsabilit�s sont assum�es au plus pr�s du terrain, meilleures les d�cisions sont. La d�centralisation, c’est aussi un formidable levier pour enfin r�former l’Etat. C’est l’occasion et le moyen de faire les indispensables r�formes de structure. C’est la possibilit� de retrouver une libert� d’action. C’est la facult� de r�pondre aux besoins des Fran�ais ».

Presque deux ans plus tard, l’assembl�e nationale s’appr�te � voter une loi contest�e sur la d�centralisation. Mais cela interviendra apr�s les �lections r�gionales, dernier scrutin avant l’�ch�ance nationale de 2007.

Comme le premier ministre s’inqui�te de la possibilit� d’un vote sanction, « Jean-Pierre Raffarin souhaite proposer au Parlement une r�forme des �lections r�gionales "pour qu’elles n’aient pas lieu le m�me jour dans toutes les r�gions" [...] "Comme en Allemagne ou en Italie", pr�cise le Premier ministre. "Cela afin que le d�bat soit vraiment un d�bat r�gional et que l’on ne projette pas sur ce scrutin des consid�rations de politique nationale", ajoute-t-il » (D�p�che AFP du 10 mars).

Une image de la r�gionalisation heureuse Tandis que Jean-Pierre Raffarin visite le salon de l’agriculture (porte de Versailles, Paris), Renaud Muselier s’arr�te un instant au salon de toilettage canin "chez Nenette" (quartier Belsunce, Marseille).