Dans le jargon de nos amis petits commer�ants, on appelle « bon bosseur » le jeune qui ne vient pas emb�ter son monde avec le Code du travail. Celui qui n’est jamais malade et surtout celui qui ne s’arr�te pas aux horaires prescrits sur le contrat de travail. Le « bon bosseur » aime travailler t�t le matin et tard le soir, il aime travailler le dimanche, fait ses 50 heures par semaine sans rechigner et sans r�clamer d’heures suppl�mentaires. Il le sait que c’est malpoli de parler d’argent � un employeur �cras� de charges. Mais nos amis petits commer�ants sont inquiets : le « bon bosseur » se fait rare. Chez nos amis �conomistes ou journalistes �conomiques, la situation est relat�e ainsi : « alors que le ch�mage reprend, l’hotellerie-restauration souffre d’une p�nurie de candidats ». Coupables, forc�ment coupables.
NRV