Retour sur l’�t� 2002

 

UNE SAISON APRÈS ÉLECTIONS
vendredi 18 octobre 2002
par Lamitrange

ne communaut� de communes est bien n�e : entre Hy�res les Palmiers et La Seyne sur Mer, aujourd’hui, Toulon La Palmeraie, une vraie ville de la Maison bleue, au bord de la Grande bleue. La nostalgie des racines africaines de nos concitoyens rapatri�s est enfin entendue, c’est � l’arbre qu’on reconna�t le fruit de la politique locale cet �t�. Les palmiers ont pouss� !

Le 14 juillet, c’�tait au tour des militaires en tenue de fleurir, au cours d’une c�r�monie diff�r�e pour cause de cumul de d�fil�s de notre �lu. Puis vint Ao�t, mois b�ni des toulonnais de retour de vill�giature, convi�s � bronzer patriote sous les circonvolutions tricolores de la Patrouille de France, puis � se recueillir en famille devant le fort de la r�sistance mourillonnaise, au son et lumi�re du deuxi�me floril�ge p�tardant de la Sainte Marie.

Apr�s ce qui se voit vite, ce qui s’entend fort !

Tant de choses se devaient d’�tre f�t�es cet �t� dans notre belle ville...

Un r�veil douloureux apr�s �lections notamment. Il n’y avait bien que l’UMP locale pour parler de victoire m�rit�e � la nouvelle du retentissant 82% de son leader national. On en conna�t un qui revient de loin. Ou la politique jou�e comme un coup de poker.

Et comme un coup de pouce aux siens. « Bons �tats de services », c’est l’appr�ciation apparaissant sur le bulletin l�gislatif de notre maire pour avoir repris � la gauche toutes les circonscriptions varoises, et, comme les bons services �a se paie, notre cher maire monte � la capitale mieux repr�senter les toulonnais aupr�s des personnes �g�es � moins que ce ne soit l’inverse...

Et si nos �lus PS locaux n’avaient pas suffisamment �t� int�ress�s au b�n�fice de la gauche par Jospin ? Ce serait une r�gle du jeu de plus qui lui aurait �chapp�.

Enfin, mer et soleil �tant au rendez-vous, pas de quoi fouetter un chat moco !

Et pour les moroses, il y avait le cin�ma. Le cin�ma, en plein air cette ann�e � Toulon, un festival o� le Buena Vista social club et Le Fabuleux destin d’Am�lie se d�clinaient au fil des places toulonnaises. Avec en pr�lude de conviviaux ap�ros concerts offrant une sc�ne aux groupes locaux. Faire du culturel et populaire serait donc possible m�me dans le var. En prime de divertissement, des festivals de musique, qui offraient une mouture de qualit�, avec notamment le retour de l’excellent Bireli Lagr�ne, un gratteur gipsy surdou� qui nous livre, chaque fois recompos�, l’universel message musical de r�conciliation des cultures.

Des brins de g�nie pr�s de chez nous...

Ainsi s’�coulait l’�t�, pendant que les bleu marine, arpentant en plein jour nos rues tranquilles de plus en plus nombreux, veillaient sur les touristes frimeurs, les voileux du dimanche, et les chats mocos. On esp�re que leur RTT ne les dispense pas des heures de nuit ni des zones sensibles.

Ou si l’ins�curit� nous �tait cont�e en provencal.