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Conseiller g�n�ral de la Seyne-sur-Mer depuis le 28 mars 2004, Patrick Martinenq a v�cu son Petit soir. Pour l’av�nement du Grand, il devra attendre les Municipales de 2007, quand les damn�s de la terre bouteront le Grand Capital et la famille Paecht hors de l’H�tel de ville. i vous dites � Patrick Martinenq qu’on peut dissocier bonheur humain et croissance �conomique, il gardera le silence en fron�ant le sourcil sur un oeil hagard, pas tr�s �loign� de celui du gobi qui d�couvre un sac en plastique au fond de la rade. Ardent lib�ral, pr�sident de la Soci�t� Anonyme d’Economie Mixte Mar�polis pendant quelques mois au d�but des ann�es quatre vingt dix, Patrick d�fend toujours son projet de "Futuroscope de la mer" qui "g�n�rera une croissance �conomique et des emplois durables" [1]. Si le nom lui a �t� sugg�r� par le parc d’attraction high-tech de la banlieue poitevine cher � Ren� Monory, la source d’inspiration principale de Patrick se situe sur les docks de Salford, pr�s de Manchester. Voil� une r�gion sinistr�e qui a su accueillir les investisseurs priv�s et b�tir de la croissance. Car l’investissement priv� est la cl�. "Il faut se calmer sur l’investissement public et int�resser des entrepreneurs, que ce projet cr�e des emplois, soit dynamique". Et que se passe-t-il quand les projets ne sont pas � la hauteur de l’attente des investisseurs ? Ils s’en vont, tel le groupe Amaury qui a l�ch� un Futuroscope en perte de visiteurs. Et quand il n’y a plus d’investisseurs priv�s, qui �ponge les dettes ? Les collectivit�s locales, comme la R�gion Poitou-Charentes ou le Conseil g�n�ral de la Vienne dans le cas du Futuroscope. Mais Patrick n’a pas encore atteint ce stade de la r�flexion, lui qui s’engage "� r�aliser le Futuroscope de la Mer et de l’Environnement financ� par le secteur priv�. Les contribuables seynois ne seront pas l�s�s" [1]. Debout, les damn�s de la terre ! Depuis quelque temps, Patrick est socialiste. Notons que le PS local cherche une fois de plus � se distinguer, puisque ses dirigeants ont choisi d’int�grer l’�conomiste seynois apr�s que la population de gauche a sanctionn� le gouvernement Jospin pour ses exc�s de lib�ralisme. Patrick ou la pers�v�rance. En exclusivit� pour vous, chers lecteurs qui ne visualisez pas encore tr�s bien l’itin�raire id�ologique de notre invit� du jour, Cuverville liste les scrutins pour lesquels Patrick a concouru sous son nom propre :
"Un tract sign� d’un comit� de soutien de Val�rie [Paecht] m’affuble du qualificatif de girouette ! Je n’ai rien � r�pondre � cet argument sans contenu." "On me dit opportuniste. Si je l’avais �t�, je me serais vendu au premier t�nor venu, d’un c�t� ou de l’autre. Cela n’a jamais �t� le cas" [2] plaide Patrick. Il ne faut effectivement pas confondre opportunisme et onanisme. Le seul visage de t�nor qui tourneboule Patrick est celui dans le miroir de sa salle de bain. Patrick et tous ses amis. "Le silence est le plus grand des m�pris � l’�gard de la bassesse et de la b�tise" [2]. Patrick a bien raison. Malheureusement, il peine lui-m�me � prendre cette hauteur qui t�moigne de la dignit� d’un �lu conscient de sa mission �lective. Il voudrait faire de son blog de campagne un site d’information, en invitant les seynois � savourer sa pens�e quotidienne et surtout go�ter ses nouvelles d�nonciations. Car Patrick n’a que des amis. Ils se nomment aujourd’hui Toussaint Codaccioni, Jean-Luc Bruno, Marc Vuillemot, Francisque Luminet ou Marcel Barbero, militants de gauche dont le d�faut principal est de bouder l’irr�sistible ascension de leur camarade. Dans un entretien accord� � Cuverville en f�vrier 2001, Patrick avait pass� une demi-heure � lister les trahisons dont il s’estimait l’objet. A l’�poque, les tra�tres se trouvaient aussi � droite, ainsi qu’� la t�te du parti socialiste (sans compter Cuverville - cela ne va pas s’arranger) : le secr�taire f�d�ral Robert Alfonsi h�sitait en effet � l’int�grer dans la grande famille. Puis vint l’heure de la reconnaissance et du grand Pardon. Patrick et Val�rie. En 1995, Val�rie Paecht se pr�sentait aux Municipales sous l’�tiquette UDF et passait le cap du premier tour derri�re le communiste Maurice Paul, arriv� en t�te, le candidat frontiste de service arriv� second, et le jeune Patrick arriv� troisi�me. Celui-ci d�clarait � Var matin (13 juin 95) : "Val�rie ne veut plus de cette g�n�ration de politiques comme Fran�ois H�risson [6] ou Maurice Paul, elle aurait tout int�r�t � se d�sister en notre faveur. Dans les ann�es � venir, il y a suffisamment d’�ch�ances �lectorales pour que son �quipe en collaboration avec la notre brigue de nouveaux mandats." Deux jours plus tard, Paecht jetait l’�ponge sans consigne de vote. Mais Patrick appr�ciait le geste : "merci � Val�rie pour sa compr�hension car elle n’a pas d�pos� sa liste. Je regrette qu’elle n’ait pas accept� le projet d’accord que je lui ai fait : prendre la troisi�me place sur ma liste [...] elle donne une chance � la Seyne de ne pas perdre de temps en ramenant les communistes". Terminons sur un aspect cach� de la personnalit� de Patrick. Notre homme aime la po�sie. Voici une ode chant�e par ses laudateurs dans le premier num�ro du bulletin du mouvement PRESS, sorti pendant le mandat de Paul : Notre maire est trop vieux
Il craint que sa retraite vienne Que son nom soit substitué Par celui dont les idées Inlassablement répétées Fassent qu’enfin la Seyne se requinque J’ai nommé : Patrick Martinenq [1] Programme pour les municipales 2001. [2] A lire sur le site Martinenq.net. Connectez-vous, �a lui fera plaisir ! [3] Pour la Relance Economique et Sociale de la Seyne-sur-Mer. [4] Soisson a toujours pr�n� l’ouverture, surtout pour son bien-�tre personnel : ministre de Giscard, puis de Mitterrand, il avait conserv� la pr�sidence de la r�gion Bourgogne en 1998 gr�ce � l’appoint des voix FN. [5] Voir Cuverville n°59. Rappelons que le Rassemblement Pour la France est l’invention des tr�s progressistes Charles Pasqua et Philippe de Villiers. [6] Candidat RPR arriv� quatri�me, juste devant Val�rie.
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