Cuverville sans frontière, une nouvelle rubrique  Vivons sereins en attendant la canicule  Huit ans de solitude au Parquet de Toulon  Le groupe de presse Nice-matin pète la forme, nous dit le journal Nice-matin  Radié des listes de l?ANPE pour incontinence ?  Joann Sfar, entretien  Jardin des Olivades contre mairie d?Ollioules : la modernité n?est plus ce qu?elle était  Vigipirate : autres effets collatéraux 

 

 


.:: CUVERWEB PRATIQUE ::.

.:: GLOSSAIRE ::.

.:: EDITOS ::.
Cannes et la rumeur
(07/05/2004)
La dure loi du chiffre
(07/10/2003)
Alerte � Matignon
(02/09/2003)

.:: DOSSIERS ::.

.:: EDITION PAPIER ::.
 

 

 

 

Le trois novembre, c’est la Saint-Hubert !
Version imprimable Envoyer à un(e) ami(e)

mercredi 5 novembre 2003

par Gilles Suchey

n ne te voit presque plus � la t�l�, sauf quand tu te fais virer par cet horrible Debr�. Tu nous manques. Les m�dias sont volages, n�gligeant aujourd’hui ce qu’ils ont c�l�br� hier. On ne te voit plus � la t�l�vision, parce qu’ils se polarisent sur les 35 heures, ou les r�gionales ou la cigarette ou la Pentec�te. Encore une histoire de chiffres. Mais que sont une Pentec�te ou trente-cinq heures devant quatorze mille r�chauff�s, franchement ? Roupie de sansonnet et puis c’est tout.
Que de chemin parcouru depuis Pignans ! Tu d�barquas en mairie par le hasard des listes qui se composent et recomposent, en ces bourgades pittoresques ignorant la rigueur des strat�gies �lectorales urbaines. Dans les ann�es 70, le Haut Var �tait quasiment terra incognita. Apre vie proven�ale. Mais terres magnifiques, pour qui sait se faufiler entre les bosquets de lavande, courir et grimper les Maures et la paysanne, cueillir la figue, s’enivrer de raisin, chasser le cochonglier et le jeune citadin �gar� alors qu’il pensait se trouver sur le chemin d’une free partie, le con !
En 1983, Pignans dut choisir entre Robert Molinari, l’instituteur socialo-communiste, et toi, directeur g�n�ral d’une dynamique entreprise. On te confia les clefs du patelin.
Ton premier fait d’armes, et ce ne sont pas des b�tises qu’on raconte pour gonfler un �dito, fut de repeindre le bac des fontaines afin que la lumi�re supplante la moisissure.

Que de chemin parcouru ! Et pourtant, une constante : cet amour du milieu aqueux. L’histoire commence au fond d’un bassin et continue dans la plus belle rade d’Europe, pour s’achever provisoirement au sein du minist�re qui te permet de barrer les vieux gr�ements.

D�sormais maire de Toulon, tu te contrefous du Haut-Var. Il d�bute apr�s la corniche du Faron et ne sert qu’� �ponger la dette toulonnaise via le Conseil g�n�ral. Et quand le Haut-Var ne suffit plus, tu en appelles aux contribuables de TPM : que l’agglom�ration participe � l’entretien de l’Op�ra et autres machins fort on�reux. Ainsi, tu pourras t’enorgueillir d’une baisse d’imp�ts locaux pour conserver ce mandat de seigneur ad vitam aeternam. Tant mieux pour nous. Tant pis pour les autres. Ces cr�tins n’ont qu’� vivre � Toulon, comme tout le monde.

On ne te voit plus � la t�l�vision, c’est comme �a (il faut dire qu’on n’a pas pay� la redevance, alors ils nous l’ont embarqu�e).