HUIT septembre 2005, premier Conseil d’administration de l’ann�e scolaire pour l’Universit� del Sud Toulon-Var.
Apr�s la m�diatisation de certaines d�rives au d�but de l’�t�, Pr�sident Ravaz a d�cid� de serrer les boulons. La fac manque toujours de liquidit�s et chaque unit� d’enseignement, chaque service administratif, chacun ici doit participer � la grande campagne d’�conomie visant � renflouer les caisses. Voil� en tout cas une des orientations d�fendues par la direction lors du Conseil (vigilance sur les comptes, plan de r�duction des d�penses des services g�n�raux, d�penses p�dagogiques soumises � l’application stricte de la norme minist�rielle).
L’autre orientation concerne le d�veloppement de l’universit�. Pr�sident envisage ainsi � court terme : 1/ la cr�ation d’un Institut National Polytechnique ; 2/ la cr�ation d’un Institut Universitaire sur les Sciences de la Mer et le Patrimoine Marin ; 3/ la cr�ation d’un Institut de Droit Social. On pourrait ajouter le projet de Centre Hospitalier Universitaire dont Pr�sident nous parlait voil� quelques semaines.
Les esprits chagrins (au nombre desquels on comptera les vacataires exc�d�s qui s’organisent ces jours-ci en ameutant la presse) trouveront sans doute contradictoires les deux orientations ci-devant expos�es, car ils savent (comme Pr�sident Ravaz) que l’Etat et les collectivit�s locales impliqu�es dans les projets de d�veloppement l�chent les subventions a posteriori, ou alors tr�s a posteriori. L’�tablissement s’est d�j� fait pi�ger � ce petit jeu, et pas plus tard que cette ann�e. La direction s’appuie d’ailleurs sur ces retards de subventions (qui ne lui sont pas imputables, c’est pratique) pour justifier les ennuis financiers.
Comme cela se dit sur le campus : « tout ceci est fort confus et ne trouve sa coh�rence que dans les ambitions extra-universitaires de monsieur le Pr�sident » (en fait, ce n’est pas exactement ce que nous avons entendu, mais la biens�ance journalistique nous emp�che de reproduire les mots de nos interlocuteurs. Esp�rons que devant leurs �tudiants, les profs utilisent un langage moins vert).
Pendant ce temps, Vice-Pr�sident Oueslati reprend des couleurs. Il n’a finalement pas trop souffert de l’odieuse campagne diffamatoire orchestr�e par Cuverville. Oh, certes, on trouvera bien deux ou trois personnes mal renseign�es pour froncer les sourcils sur son passage, mais au fond rien de tr�s grave. Aussi peut-il sereinement penser � l’avenir. Il aurait d�j� d�voil� � quelques coll�gues ce dont personne ne doutait, � savoir son intention de devenir Pr�sident Oueslati � la suite de Pr�sident Ravaz.
Comme cela se dit sur le campus : « on compte de nombreux impay�s en fac toulonnaise, et deux impayables ».