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LETTRE D'INFORMATION |

Redonner un sens � la vie

jeudi 13 avril 2006
par Gauthier Fulcranche d’Yllegland Diocy-Lafl�che
Les jeunes incubes n�o-gauchistes, sous l’emprise de Lilith du Poitou et de son harem �l�phantesque, ont finalement fait plier l’Etat UMP. Il est plus que temps que cette jeunesse perdue se retrouve, � grands coups de pompes dans le cul si n�cessaire.

Retour aux fondamentaux. Sur l’�tag�re de la biblioth�que laqu�e, entre l’int�grale de Guy des Cars et deux dictionnaires d�suets, somnolait un beau tome couverture cuir. ENCYCLOP�DIE familiale Larousse , �dition 1951, « ouvrage de haute vulgarisation » groupant « la plupart des connaissances susceptibles d’int�resser le p�re et la m�re de famille au cours de leur existence familiale et sociale ».

D’obsolescence il ne sera pas question. Car si la langue fran�aise �volue malheureusement dans le sens d’une bab�lisation g�n�ralis�e impliquant l’actualisation permanente des lexiques, les rapports humains, eux, ne changent pas. Les apatrides et soixante-huitards qui manipulent les pantins UMPS voudraient nous convaincre du contraire. Ils n’ont trouv� pour cela que la mise � bas sans cesse r�entreprise de nos valeurs morales. Mais peut-on d�truire l’immuable ? Ouvrons notre encyclop�die au chapitre « La formation morale ».

« L’exercice de l’autorit� appelle l’usage des sanctions : il n’y a pas d’�ducation sans sanctions, mais les sanctions ne se justifient et ne sont bienfaisantes que dans la mesure o� elles contribuent � la formation de la volont�, et leur nature est appel�e � changer avec le d�veloppement de la conscience. Elles seront d’abord sensibles et corporelles pendant la p�riode de ce que l’on peut appeler le dressage de l’enfant [...] Peu � peu, l’enfant conquiert son autonomie spirituelle. Conqu�te difficile dans laquelle il a besoin d’�tre aid� et dans laquelle les sanctions qu’il subit — quand il s’est d�rob� � l’effort n�cessaire — doivent lui �tre un adjuvant et non un motif de d�couragement ou de repliement sur soi [...] Convient-il de recourir aux sanctions physiques ? Elles r�pugnent � la nature et ne sont jamais les meilleures, ce qui ne veut pas dire que, dans certains cas, la p�riode de dressage pass�e, elles ne soient pas n�cessaires. [...] L’essentiel est de ne jamais oublier que la sanction n’a d’efficacit� que si elle intervient parce que l’enfant l’a m�rit�e en faisant mal ».

Oui : le martinet est un bon moyen pour faire comprendre � votre fils qu’il ne faut jamais, jamais bloquer une universit�, prendre en otage les jeunes gens d�favoris�s qui veulent s’en sortir par l’apprentissage ou, d’une mani�re plus g�n�rale, attenter � la libert� d’�tudier.

Aude, votre fille, ose venir vous pr�senter Habib avec qui elle a pass� plusieurs nuits sur le campus � �couter des n�gres jouer du tam-tam, enlac�s dans le m�me duvet, sous des slogans appelant � la s�dition r�volutionnaire. Et puis quoi encore ? Une beigne � la pisseuse et un coup de boule au berb�re ! Finies les �tudes sup�rieures et les m�langes contre-nature !

« Aujourd’hui — et c’est fort heureux — les relations entre jeunes gens et jeunes filles sont lib�r�es des contraintes et des complications tyranniques d’autrefois. Cela ne veut pas dire que les parents soient d�gag�s de toute responsabilit� envers leurs enfants au moment o� ceux-ci vont s’engager dans l’irr�vocable [...] Le fond de la nature f�minine, c’est la complication ; le fond de la nature masculine, c’est la simplicit�. La femme se heurte � cette simplicit� un peu frustre, l’homme se perd dans les r�seaux de cette complication. Chacun des �poux � sa mission sp�ciale. D’une mani�re g�n�rale on peut dire : le mari au-dehors et la femme au foyer. Il convient de ne pas intervertir les r�les. [...] La jeune fille doit souhaiter un mari plus s�rieux que galant, travailleur, scrupuleux en affaires [...] Elle doit lui faire la maison toujours accueillante et ne pas le fatiguer de d�tails domestiques ; elle doit comprendre ses soucis, lui faciliter son travail, sans s’y immiscer de fa�on indiscr�te ».

« Maison accueillante » d’accord, mais �a ne veut pas dire couscous et tajine pour toute la smala. Aude peut trouver mieux. D’autant qu’Arnaud, un ancien pr�tendant qui poursuit de brillantes �tudes en mast�re de Droit des affaires (il tient aussi la section locale de la FAGE), a le coeur bris� et serait pr�t � revenir malgr� les incartades de la petite. « Le gar�on doit �tre mis en garde contre quelques d�fauts plus sp�cifiquement f�minins : la frivolit�, la coquetterie, les mesquines jalousies. Par ailleurs, il doit comprendre et excuser l’extr�me sensibilit� de sa femme, son �motivit�, ses larmes faciles, des nervosit�s soudaines, au retour p�riodique de certaines souffrances particuli�rement exasp�rantes. Le mari doit alors �tre d’une patience compr�hensive et m�me accepter de voir repousser ses encouragements et ses bons offices, et ne point, en revanche, la crise pass�e, refuser un bon accueil au retour ».

Retour aux fondamentaux : les 1168 pages de l’encyclop�die familiale ne quitteront plus votre chevet. Vous en lirez chaque jour une page � voix haute apr�s le d�ner, afin que toute la famille en profite et que se transmettent les valeurs �ternelles que cette crise aura au moins eu le m�rite de raviver, par le spectre de la chienlit, qui t�tanise les �mes sensibles mais affermit en r�action le caract�re, la volont� et pourquoi pas, la f�condit� du vrai patriote.

Tiens, un petit dernier pour la route, au chapitre « La d�natalit� » :
« le peuple fran�ais est devenu volontairement st�rile, c’est-�-dire qu’il ne croit plus � la vie. Cette disparition g�n�ralis�e du vouloir-vivre national est prouv�e surabondamment par les r�sultats efficaces de la propagande n�omalthusienne et, en particulier, par la multiplicit� des avortements [...] Il faut r�aliser une "p�r�quation des ressources aux charges de famille", sinon la m�re de famille d�laissera son foyer pour compl�ter par son travail le salaire insuffisant de son mari, et le couple �vitera avec soin d’avoir de nombreux enfants ».

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