IL en va de la guerre comme de tous les bons films commerciaux, quand �a rapporte, il faut une suite, peu importe le sc�nario. A vos postes de t�l�vision donc, desert storm 2 va bient�t commencer. La saison est propice. Que le p�trole coule � flots !
A l’autre extr�mit� de la M�diterran�e, Toulon conna�t d’autres pr�occupations. Les projets architecturaux concernant le centre ville, qui avaient �t� retenus par la municipalit�, ont �t� rejet�s par le conseil municipal, trop ambitieux, trop co�teux.
Les rues de Toulon s’embellissent tout de m�me, on continue de planter des arbres � un rythme effr�n�. Lorsque la place (ou le temps) manque, ce sont m�me des arbres en pots qui sont install�s le long des avenues. Les platanes souffrant d’une maladie, les micocouliers les remplacent. Les palmiers, standing oblige, font une entr�e en force, avenue Franklin Roosevelt par exemple. Mais les Toulonnais n’ont pas de chance : ces palmiers, qui devaient nous consoler de l’abandon d’un projet architectural audacieux, sont atteints par un parasite, un papillon venu d’Australie qui les d�cime. Aucun rem�de n’existe � ce jour. Certains bellicistes laissent entendre qu’un missile Al-Samoud 2 charg� d’une ogive de papillons aurait parcouru plusieurs centaines de kilom�tres pour infester ces arbres, patrimoine de notre belle r�gion civilis�e...
Alors, ne nous �tonnons pas si le porte-avions Charles de Gaulle quitte la rade, gonfl� d’hommes, de vivres, de munitions et d’h�lices op�rationnelles, bient�t rejoint par son escorte traditionnelle, compos�e de fr�gates, d’un sous-marin nucl�aire d’attaque et d’un p�trolier-ravitailleur. Ces mouvements ne sont pas �trangers � l’affaire des papillons. C’est bien connu, un battement d’ailes de papillon � Toulon, un ouragan en Irak.