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Vers un imp�t solidarit� reporters ?
samedi 8 janvier 2005
CELA devient une sale habitude. Les groupuscules islamistes irakiens en manque d’emploi l�gal qui leur permettraient de s’acheter une paire de Nike pour No�l pr�f�rent aujourd’hui enlever des journalistes fran�ais et r�clamer des ran�ons. Bien s�r, martelons-le � l’intention de ceux qui verraient l� une source d’inspiration et d’argent facile, il n’a �t� et ne sera jamais question que l’Etat fran�ais
c�de au chantage. Personne n’a d’ailleurs jusque l� �voqu� le mot "ran�on". Nous devons la lib�ration de Christian Chesnot et Georges Malbrunot � la seule force de notre diplomatie.
Constatant la disparition de Florence Aubenas, journaliste de Lib�ration, Jacques Chirac s’est indign� que des r�dactions puissent encore d�p�cher des journalistes vers Bagdad : « Vous ne savez pas l’ampleur des efforts qu’on est oblig� de faire » pour retrouver les victimes de prises d’otages. « Cela a un co�t global tr�s important pour la nation » (c�r�monie des voeux � la presse, 7 janvier 2005). Le Pr�sident faisait ici allusion � la poign�e de tickets restaurant n�cessaire aux frais quotidiens de quelques interm�diaires. « Ampleur des efforts » et « co�t global » sont d’abord � envisager d’un point de vue symbolique.
Hier, l’entourage du premier ministre �voquait toutefois la cr�ation d’un imp�t solidarit�-reporters si des irresponsables journalistes continuaient de se rendre l�-bas pour faire les malins leur travail. L’enthousiasme �tait absent, on s’en doute, car cet imp�t viendrait ralentir le gouvernement dans son entreprise d’�radication des taxes directes dont souffre notre pays. Jean-Pierre Raffarin a m�me propos� la « suppression d’un jour f�ri�. Je crois me souvenir qu’il y a un jour f�ri� pendant la semaine de la presse. Pourquoi vous me regardez avec cet air-l� ? » Puis tout le monde s’est s�par�, car l’agenda des voeux reste encore tr�s charg�.
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