Deuxi�me saison

 

Y-A T’IL UN ESPACE POUR LA PRESSE LOCALE D’OPINION APRÈS LE FRONT NATIONAL ?
samedi 12 octobre 2002
par Gilles Suchey

uverville a profit� du passage aux 35 heures et de la retraite des �poux Le Chevallier pour se prendre un petit week-end d’un an et demi [1], mais cette vill�giature, un peu br�ve au go�t de certains, est d�sormais achev�e. Gonfl�e � bloc, pr�te � toutes les innovations, l’�quipe reprend enfin le chemin de la r�daction. Quels sont les nouveaux challenges ? D’abord, savoir vivre avec son temps et se tenir au courant de l’avanc�e technologique ; oublier Gutenberg pour s’ancrer dans le troisi�me mill�naire. Il �tait in�vitable que nous en arrivions l�. C’est avec enthousiasme et �motion que nous vous pr�sentons la version minitel de Cuverville.

Bient�t, une �dition papier viendra compl�ter celle-ci. Loin de se paraphraser, les deux supports se compl�teront, un peu comme Var matin s’agr�mente du suppl�ment F�mina, m�me si la comparaison peut sembler douteuse. Elle l’est effectivement. Cuverville, pour quoi faire ? D�crire l’actualit� locale sous un angle original. Satire, mauvaise foi, infos introuvables ailleurs, parole donn�e aux inaudibles.

Vous trouvez nos quotidiens r�gionaux atones et rabougris, perclus de rhumatismes �conomiques qui les emp�chent de faire du journalisme correctement ? Lisez Cuverville !

[1] Pour ceux qui viennent d’arriver, Jean-Marie Le Chevallier fut �lu en 1995 � la mairie de Toulon sous l’�tiquette FN. Toulon : charmante bourgade m�dit�rran�enne nich�e dans son �crin de pieds noirs plus ou moins revanchards, de marine nationale plut�t r�actionnaire, de petits vieux relativement craintifs, de mafia un peu notabilis�e, et de p�cheurs franchement du dimanche.