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L’universit� du Sud Toulon-Var �tablit un budget 2006 � la baisse pour faire face � ses difficult�s de tr�sorerie (bref, c’est p� fini, les �tudiants vont encore trinqu�s et p’t’�te m�me les personnels !)


D�p�che n°58772.

Marseille, Lundi 5 d�cembre 2005, 13:14:42 M-P V

Domaine : Enseignement sup�rieur

Rubrique : Universit�s

L’universit� du Sud Toulon-Var �tablit un budget 2006 � la baisse pour faire face � ses difficult�s de tr�sorerie

Le conseil d’administration de l’universit� du Sud Toulon-Var se prononcera le 18 d�cembre 2005 sur une proposition de budget 2006 chiffr� � 13,9 millions d’euros, en baisse de plus de 6 millions d’euros par rapport au budget 2005. Le vote se d�roulera dans un contexte marqu� par des difficult�s de tr�sorerie ( L’AEF du 12/10/2005, 56961 /www.l-aef.com/script_php/private/visualisation_article.php?key=&art_id=56961>). "Nous avons opt� pour un cadrage budg�taire strict. Nous avons �tabli des pr�visions de recettes rigoureuses et cherch� � faire des �conomies partout o� cela est possible, notamment en mati�re de d�penses informatiques et d’entretien de l’immobilier", explique � L’AEF Bruno Ravaz, pr�sident de l’universit�.

Le conseil d’administration a par ailleurs d�cid� de "geler un million d’euros de d�penses inscrites au budget 2005. Ces d�penses concernaient des frais de missions, de r�ception, d’immobilier de confort, de communication et d’informatique", pr�cise Bruno Ravaz. � la demande de l’universit�, qui r�clamait une rallonge budg�taire d’un million d’euros pour s’acquitter de ses dettes aupr�s de ses fournisseurs et payer le solde des heures compl�mentaires effectu�es par 1 500 collaborateurs externes, le minist�re a accord� une aide 150 000 euros. "Nous sommes d�sormais � jour sur le paiement des heures compl�mentaires. Nous allons progressivement r�gler nos fournisseurs en utilisant les cr�dits gel�s", indique le pr�sident.

RETARDS DE PAIEMENT

Le budget 2006 revoit � la baisse le nombre d’heures compl�mentaires. L’objectif est de passer de 70 000 heures en 2005 � 60 000 heures en 2006. "Nous �tions � 91 000 heures en 2002, nous aurons donc diminu� d’un tiers en quatre ans", insiste Bruno Ravaz. "Toutes les UFR et tous les instituts de l’universit� ont accept� ce plan de r�duction des d�penses et des heures compl�mentaires, � l’exception de l’UFR de sciences et technologies, la plus consommatrice en heures compl�mentaires alors qu’elle b�n�ficie du taux d’encadrement le plus �lev�, de l’ordre de 108%", note le pr�sident. L’UFR de sciences et technologies s’�tait mise en gr�ve d�but octobre pour protester contre des probl�mes d’organisation et de moyens ([L’AEF du 12/10/2005, 56961 /www.l-aef.com/script_php/private/visualisation_article.php?key=&art_id=56961>).

"Cette UFR r�clame 5 500 heures compl�mentaires alors que nous lui en proposons 4 000. Toutes les autres UFR sont sous-encadr�es, certaines pr�sentent un taux d’encadrement qui ne d�passe pas 50%", poursuit Bruno Ravaz. Les �tudiants et les enseignants protestaient �galement contre des probl�mes de locaux. "Il est vrai que l’UFR de sciences et technologies, � l’�troit dans ses locaux, est contrainte d’emprunter des salles dans d’autres b�timents. Mais il faut aussi savoir que l’UFR a pris de mauvaises habitudes et �tablit ses emplois du temps sur du tr�s court terme, jamais au-del� d’une semaine. D’o� ses difficult�s � disposer des salles n�cessaires."

Le pr�sident attribue par ailleurs une partie des difficult�s de tr�sorerie de l’universit� � des retards de paiement des collectivit�s et du minist�re. Il rappelle aussi que l’�tablissement a d� op�rer "un d�caissement brutal de [son] fonds de roulement dans l’ann�e en cours pour r�gler des travaux r�alis�s dans le cadre du chantier de l’UFR STAPS et de la restructuration de l’IUT". R�pondant aux critiques formul�es � propos des d�penses de communication de l’universit�, il estime que celles-ci sont, "en ratio, moins importantes que celles d’autres universit�s de taille similaire. Nos frais de r�ception sont �galement les plus faibles des universit�s fran�aises et mes d�placements en tant que pr�sident se chiffrent � un total de huit en trois ans. Les 600 d�placements effectu�s par les collaborateurs de l’�tablissement s’inscrivent quant � eux dans le cadre budg�taire accord� par le minist�re dans le contrat quadriennal."

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