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LETTRE D'INFORMATION |
EN REPONSE A LA BREVE :
Les journ�es merveilleuses du maire de La Seyne
EN REPONSE AU MESSAGE :
Art’hur merde La seyne

Permettez d’�tre interpell�, Arthur... merde La Seyne sur Mer. Le ministre de l’int�rieur fait des �mules, carsher et tags, de quoi faire bon m�nage pour les "messieurs propres" de la R�publique. D�sormais, les �diles de droite s’autorisent des outrances langagi�res jusque l� r�serv�es aux dangereux aboyeurs d’extr�me droite.

Arthur p�che � son tour, il s’adresse aux jeunes concitoyens et pense les rallier � la cause citoyenne en faisant appel � leur responsabilit�. Jusque l�, la mission est juste et l�gitime, elle fait partie du r�le, de la fonction, du statut de l’�lu r�publicain. Cependant, la forme de ce message trahit l’ignorance, le m�pris et la peur dont sont empreintes les relations entre les adultes et leurs enfants. Au-del�, elle illustre le foss� culturel et social entre les politiques et les administr�s. Concernant le Tag, qu’Arthur le veuille ou pas, il est une expression r�elle, une forme de communication qui puise son �nergie, ses mots, ses images et son mode op�rationnel dans ce qui constitue la r�alit� de ces "Sales Con-Citoyens". Une r�alit� et un quotidien dont la teneur et les conditions incombent, en partie, et pas la moindre, aux �lus repr�sentants du peuple, dont il est. Les tageurs ont compris le poids des mots jet�s sur les murs de la Cit�, ce sont des signes de provocation ; en r�pondant � cette provocation avec la m�me agressivit� vous vous situez � leur niveau, pr�parez donc votre prochaine campagne d’affichage : " je suis un tageur, je suis Merde La Seyne..."

Cet affichage d�nonce, non pas l’agression que peut constituer le tag sauvage, mais l’agressivit�, citoyennement inacceptable, lorsqu’elle �mane de l’autorit� r�publicaine gardienne du respect et de l’ordre r�publicain, une autorit� qui vous est conf�r�e provisoirement, Arthur, par la d�mocratie, l’autre garant de la r�publique. Oui le tag salit, oui le tag d�grade, oui le tag porte atteinte aux biens, oui le tag co�te � la collectivit�, oui le tag est r�pr�hensible ; tout comme le vol, les violences, le viol, les d�lits. Mais la d�nonciation violente et insultante de ces maux permet t’elle de les att�nuer ou ne cherche t’elle pas � provoquer, � dessein ?

En mati�re de communication politique et citoyenne, le risque est que les d�rapages se transforment en graves sorties de route. Les th�mes ne manquent pas, � quand les affiches pour d�noncer "j’erre en ville je suis un sale ch�meur" ; "j’ai un accent je suis un sale �tranger" ; "je suis brun et fris� je suis un sale arabe" ; "je glande le vendredi je suis un sale juif" ; "je fait la queue � la poste le 5 de chaque mois je suis un sale RMISTE"

Alors m’sieur l’maire, j’essuie partout ?

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