Philippe Vitel, �rotomane de la fiscalit�

Eh, l’ami ! Quand on est l’�minence grise d’un d�put�, pour �tre pris au s�rieux, il vaut mieux faire bonne figure en mati�re d’orthographe et de syntaxe. Si je dis �a, c’est pour causer, mais c’est aussi parce que le message du 25 mars comporte quelques lacunes, en orthographe, comme en syntaxe.

Petite le�on purement d�sint�ress�e : il faut �crire "prenez la peine de lire les travaux du comit� qui ont �t� faitS", parce que kikec� ka �t� fait, c’est les travaux, ils sont plusieurs, donc fait prend un S.
Il faut �crire : "connaissez-vous beaucoup de d�put�S", parce que l� aussi il y en a plusieurs puisqu’il y en a beaucoup, quant � la majuscule on n’est pas oblig� vu qu’il s’agit d’une fonction et non d’un titre. Vitel n’est pas l’Altesse de Monaco, ni le nouveau Pape, �a se saurait. Dans la m�me phrase, on �crira "qui commandeNT", vu que le verbe s’accorde avec le sujet.
Trois fautes en si peu de mots, c’est d�j� terrible, mais du c�t� de la syntaxe, c’est dramatique.
"Sans avoir l’outrecuidance qu’il est l’un des meilleurs". Hou l�, l� ! Faut prendre un peu le dictionnaire. L’outrecuidance est une confiance excessive en soi-m�me, ou en quelque chose � laquelle on croit. On a l’outrecuidance de penser ou de faire quelque chose. Mais l’outrecuidance QUE, �a n’existe pas, �a ne veut rien dire, c’est aussi approximatif que les promesses de Chirac sur la r�duction des imp�ts ou la baisse du ch�mage. Il e�t �t� correct d’�crire : "l’outrecuidance de penser qu’il est l’un des meilleurs". Mais voil� une id�e d�j� bien outrecuidante si je peux me permettre.

Dans le fond, tout �a je m’en fous royalement, mais c’�tait juste pour faire remarquer que pour l’examen de porte-pine de d�put�, il faudra un peu r�viser...