L’assiette de l’imp�t est au moins aussi important pour un pays que le montant total des pr�l�vements. Passer d’un imp�t sur le travail � un imp�t sur la consommation, m�me s’il est globalement neutre sur le pr�l�vement total, avantage l’exportation et d�favorise l’importation. L’enjeu est capital dans un pays o� il est devenu absurde de cr�er une usine et plus g�n�ralement des emplois. Les d�localisations et l’envol�e du ch�mage menacent tous les fran�ais � moyen terme.
Les simulations r�alis�es par la commission des finances, sur un glissement tr�s limit�, conduisent aux r�sultats suivants � court terme :
Pas d’impact sur le PIB,
Moindre progression du revenu des m�nages,
R�duction du ch�mage,
Exportations favoris�es.
Il est probable qu’� long terme, l’arr�t - ou la r�duction de la d�localisation pr�serve un effondrement du PIB et du revenu moyen.
En 1987, le Danemark a quasiment supprim� ses charges sociales et - pour compenser - augment� de 3 points sa TVA. Plus personne ne songe � revenir en arri�re :
Par d’inflation ni de hausse des salaires,
Exportations d�velopp�es et balance des paiements positive,
6 % de ch�mage ! ! !
Exc�dent budg�taire (2 % du PIB en 2005).
�videmment, la mondialisation n’est pas per�ue comme aussi dangereuse que dans d’autres pays industrialis�.
C’est �videmment un enjeux majeur pour l’Europe (l’�chelle nationale n’est pas la mieux adapt�e). Quel politique va enfin en parler ?