Hello,
Au questionnement fort appropri� d’Anouk :
Qu’est ce qui pousse ceux qui ont LE POUVOIR a fermer les yeux ? Des interets personnels a la place d’interet colletifs pour lequels ils ont ete mandat� ? de l’incompetence ?
je rappellerai ces quelques exemples venus d’en haut et pioch�s dans l’actualit� du moment.
Que dire d’un individu qui utilise son minist�re pour interdire un livre sur son histoire avec sa femme ? Ou qui oublie de distinguer ses fonctions de ministre et d’homme en campagne ? Ou qui utilise un rouleau compresseur pour retrouver le scooter vol� de son toutoun� ?
Ben oui. L’int�r�t collectif est bien compris, surtout quand il se rapproche fortement du sien propre ...
Et alors ? Sont-ils bl�m�s ? Sont-ils jug�s ? Condamn�s ? Vilipend�s ? Que nenni. Une aura d’impunit� les environne, comme si nous acceptions ces entorses � la d�ontologie �l�mentaire, comme si cela nous les rendait plus humains, plus proches de nous, ou plus cyniquement, comme si pour nous absoudre inconsciemment d’actions que nous-m�mes r�aliserions si nous �tions � leur place.
C’est peut-�tre pour cela qu’ils d�sirent tant se rapprocher des gens. Non pas pour dire : « Regardez, je me penche vers vous pour mieux vous comprendre. » mais plut�t pour que nous nous disions : « Regardez, ils sont comme nous et ont nos faiblesses. ». Et bing, on tombe dans le panneau du populisme.
Non ils ne devraient pas �tre comme nous et �tre soumis aux contingences de nos existences. Oui seules des id�es fortes et forces � destination du bien public devraient les animer. Et oui nous devrions les contr�ler.
Mais rien ne se passe ainsi. Sinon, il y a longtemps que nous en serions d�barrass�s.
L’Universit� n’est qu’un exemple de ce qui se passe � l’�chelon national : la m�me impunit� des �lus, leur irresponsabilit�, et la m�me apathie des personnels. Imaginez ! Les enseignants n’ont pas m�me r�agi quand leur salaire n’a pas �t� vers� !! Soit ils n’en avaient pas besoin pour vivre, soit ils �taient contraints au silence pour m�nager le renouvellement de leur contrat, soit ...
Quand on pense � la m�diocrit� des d�bats et au fait que l’on est dans une universit� !C’est vraiment � pleurer.