Le d�savoueur d�savou�... Le Conseil G�n�ral jubile. R�f :Magazine du Conseil G�n�ral n° 115 de mars 2007, page 23.
Le Conseil G�n�ral f�licite le Pr�fet qui d�savoue le commissaire enqu�teur qui avait d�savou� le Conseil G�n�ral... Le r�dacteur de l’article a du mal � dissimuler sa jubilation de voir ainsi d�bout� le commissaire enqu�teur d�sign� par le Tribunal administratif de Nice.
« A l’en croire (sic...), le site envisag� pour l’implantation du futur coll�ge sur le terrain de l’Esquirol-la Diligence ne pr�senterait aucun avantage et il serait la zone la plus dangereuse du d�partement sur le plan des inondations ».
Ben voyons ! Non mais !
Le Conseil g�n�ral fait preuve dans sa formulation d’une certaine irr�v�rence � l’�gard d’une fonction dont le r�le principal est de servir de relais entre les instances d�cisionnaires et les citoyens et rel�ve en cela d’une mission de service public. La nomination du commissaire par le Pr�sident du Tribunal Administratif et les modalit�s de son indemnisation garantissent son ind�pendance tant � l’�gard des pouvoirs publics ou priv�s que des administr�s. Mais l’ind�pendance, on le sait n’est pas une vertu tellement pris�e en haut lieu.
La population vieillissante du Pradet se r�jouira donc de l’arriv�e prochaine de ce coll�ge 700, attendu depuis plus de 15 ans et qui, sauf impr�vu... « devrait ouvrir ses portes pour la rentr�e scolaire 2011... ». A suivre.
Pourtant, au-del� des risques hydrologiques et g�ologiques et sans remettre en cause le principe du coll�ge, le commissaire enqu�teur soulignait le caract�re non judicieux de l’emplacement choisi au regard notamment des autres possibilit�s existant sur le territoire de la commune (Voir ci-dessous sur le sujet : « Un coll�ge peut cacher un tsunami immobilier ».)
L’�tablissement sera donc implant� � 2 km du Coll�ge de Carqueiranne et � 2 km du Centre Ville du Pradet, dans la zone la moins peupl�e de la commune sur des terrains non viabilis�s qui n�cessiteront de nombreuses expropriations et mettra peut-�tre un frein � la rumeur du « rond-point qui ne servait � rien » en attendant qu’une zone de logement d’int�r�t communautaire vienne achever de donner au Coll�ge � la ZAE qui le jouxte une l�gitimit� d�finitive.
Cette r�alisation dont s’enorgueillit d�j� le Conseil G�n�ral viendra ainsi allonger la d�j� longue liste des programmes o� l’int�r�t g�n�ral a d� composer avec des int�r�ts qui le d�passent et d�bouchent sur des programmes pharaoniques dont la logique continuera encore longtemps d’�chapper au vulgaire.
En rire ou en pleurer c’est le seul choix qu’ils aimeraient nous laisser.
Mangeloups.