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Maison fondée à Toulon en 1995

LETTRE D'INFORMATION |
EN REPONSE A L'ARTICLE :
Ils disent ce qu’ils ne font pas, ils font ce qu’ils ne disent pas
EN REPONSE AU MESSAGE :
Sortez couverts !

Sortez couverts !

C’est sans doute « contraint et forc� » que notre irr�ductible petit gaulois s’appr�te � faire ent�riner par son Conseil Municipal la passation sous la houlette de TPM de la totalit� de la gestion de l’urbanisme du Pradet...(� l’ordre du jour du Conseil Municipal du 22 f�vrier 2007 � 17h00. Avis aux retrait�s...)

A moins qu’il ne s’agisse que d’un tour de passe-passe lui permettant de mener plus rapidement � bien ses projets les moins populaires (sous couvert de crise du logement et de d�veloppement �conomique, mise � disposition des promoteurs immobiliers du foncier non encore consomm�), tout en laissant les autres en endosser la responsabilit� (« c’est pas moi, c’est TPM », l’hydre administrative � 11 t�tes, quand on en coupe une, il y en a douze qui repoussent...).

Il n’est sans doute pas le seul dans ce cas. L’intercommunalit�, c’est du pain b�ni pour ces communes qui, confront�es � la vigilance des associations de d�fense de l’environnement et des comit�s de quartier, ont du mal � mener � bien le grand bond en avant d�mographique et urbanistique qui donnerait enfin � leurs petits lopins mis bout � bout le statut de m�tropole qu’ils m�ritent et aux �lus perch�s dessus une stature et un destin politiques plus conformes aux exigences de leur vanit�...

C’est un des avatars de la d�centralisation qui avait �t� con�ue notamment comme un outil de lutte contre l’�talement urbain d’�tre devenue dans les faits le principal vecteur de l’urbanisation et du b�tonnage. Les Contrats de territoire, les PDU, les PLH, les SCOT, les PLU, cens�s rationaliser le d�veloppement �conomique et urbain en rapprochant la prise de d�cision du citoyen et en favorisant une r�partition �quilibr�e des implantations n’ont abouti en fait, en diluant les responsabilit�s, qu’� encourager la multiplication des ZAE, des ZI et autres ZAC au d�triment des centres anciens, du petit commerce, de l’agriculture et de la dimension paysag�re des espaces p�riurbains.

Les m�canismes d’interaction (connivences), de n�gociation (marchandages), de strat�gie (stratag�mes) et d’int�gration (ententes) mis en place par les lois de d�centralisation, n’ont fait qu’exacerber des rapports de force au sein desquels les conflits d’int�r�ts se sont r�solus plus que jamais selon le bon vieux principe de la loi du plus fort. Tout s’est pass� comme si les �lus avaient recr�� au niveau local le syst�me centralis� qu’ils d�non�aient l’instant d’avant au niveau national.

Au chant irresponsable des ministres : « c’est pas nous, c’est l’Europe ! », r�pond d�sormais celui des �lus locaux : « c’est pas nous, c’est l’agglo ! ».

Mangeloups

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