�tant citoyen belge, et vous lisant de temps � autre, je me permets d’ajouter un commentaire � cet article qui m’a particuli�rement touch�.
Penser que la sectorisation va r�soudre les probl�mes que vous �voquez me semble �tre un leurre.
En Belgique, chacun est libre de choisir l’�cole dans la quelle il veut mettre ces enfants. De plus, aucunes �coles subventionn�es ne peuvent refuser l’inscription d’un �l�ve (hormis les cas irr�cup�rables...). Que constate-t-on au niveau de la r�partition des �tudiants ? Premi�rement que les �l�ves issus des classes moyennes et sup�rieures sont toujours pr�ts � faire des kilom�tres pour aller dans la "bonne �cole". Deuxi�mement que les �l�ves issus des classes d�favoris�es se retrouvent souvent dans la m�me �cole (g�n�ralement celle de leurs quartiers), et que cette derni�re devient g�n�ralement une "mauvaise �cole". Troisi�mement qu’il existe des parents pauvres qui placent leurs enfants dans de "bonnes �coles"(quitte � faire des bornes).
Bref, tout �a pour vous faire remarquer que le probl�me ne vient pas des �tablissements scolaires, mais du fait que les plus d�munis vivent souvent dans le m�me quartier, dans la m�me cit�. Cette situation de ghettorisation en cas de sectorisation ne fera que se renforcer. En exemple, je tiens � citer celui de membres de ma famille qui, habitant Paris, ont du placer leurs enfants dans une �cole priv�e (bonjour les €)pour �viter la sectorisation car ils habitent dans un quartier pauvre. En somme, les classes favoris�es s’en sortent toujours.
En conclusion, la solution n’est pas � chercher dans la "mixit�" scolaire (ou alors de mani�re dictatoriale ; placer de force les enfants Rothschild � l’�cole des cit�s), mais bien au niveau politique. Trouver des solutions politiques pour que la voie de chacun soit entendue, voil� une solution.
P.-S. : Les valeurs de la R�publique, j’en ai raz-le-bol. Sortez un peu de votre hexagone et vous verrez que les choses peuvent se passer aussi bien, si pas mieux, sans.