Suite (et fin ?) du proc�s concernant les malversations au sein de la Direction des Constructions Navales (DCN) de Toulon et impliquant 72 personnes, dont une quarantaine de hauts grad�s de la Royale.

Le 8 octobre 2004, le pr�sident du tribunal correctionnel de Marseille a relax� Jean-Marie Poimboeuf, PDG des chantiers navals, ainsi que Jean-Yves Helmer, ex-d�l�gu� g�n�ral pour l’Armement, ainsi que 18 autres pr�venus. Le tribunal a condamn� les 52 restants � des peines avec sursis pour "pr�t illicite de main d’oeuvre". L’ensemble des pr�venus est relax� du chef d’ "escroquerie en bande organis�e".

Le pr�sident du tribunal aurait toutefois fronc� les sourcils en reprochant la "passivit�" de monsieur Poimboeuf dans la surveillance de l’ex�cution des march�s. Le procureur avait requis deux ans de prison avec sursis et trois ans d’exclusion des march�s publics � l’encontre de celui-ci.

Pour l’Economie et la Croissance, nous sommes soulag�s de la d�cision du juge ! Jean-Marie Poimboeuf joue en effet un r�le moteur dans le rapprochement en cours de DCN avec le groupe fran�ais d’�lectronique de d�fense Thales. Un projet que m�me la ministre de la D�fense Mich�le Alliot-Marie voit d’un oeil favorable, une sacr�e bonne opportunit� selon elle de « faire face � la concurrence mondiale ». L’innocence reconnue du PDG lui permettra ainsi, la s�r�nit� retrouv�e, de mener � bien sa mission r�formatrice.

Rappelons que dans une premi�re partie du dossier, consacr�e au volet "civil" des malversations, 34 personnes ont �t� condamn�es.