J’avoue �tre doublement �tonn� par votre message : d’une part, parce que le marin que vous �tes ne peut qu’avoir l’esprit ouvert : vous avez sans doute beaucoup voyag�, vu et r�fl�chi, et vous lisez cuverville, ce qui est plus qu’honorable ; d�s lors, avancer l’argument du "vous pouvez toujours partir" n’est pas vraiment s�rieux ; d’autre part parce que comme vous le savez, cuverville est une lettre satirique et que le propre de la satire est le trait vif, la pointe qui fait mal. C’est un genre litt�raire apparu � Rome au Ier s. av. J-C, et dont, au d�but de notre �re, un grand repr�sentant fut Juv�nal. Et que devaient penser les Romains de rome des satires de Juv�nal, tout comme des �pigrammes de Martial ? Que Juv�nal et Martial auraient mieux fait de quitter Rome qu’ils ne l’aimaient pas au point de la critiquer sans cesse. Mais en r�alit� vous vous �tes d�voil� : votre d�ception devant l’article est feinte, et vous savez bien que Cuverville est tout autant amoureux de Toulon que vous l’�tes et que, bien qu’exil� partiellement, je le suis. De plus, si vous avez bien lu l’article, quelles critiques de fond pouvez-vous vraiment y apporter ? je n’en vois pas vraiment, et pour une fois, je consid�re m�me que l’auteur a fait preuve d’une g�n�rosit� suspecte !!!