J’interviens � la suite de votre long et digne message, non pour le reprendre �l�ment par �l�ment (on est mange-merde jusqu’� un certain point), mais pour �claircir mon propos initial.
RTL n’est pas ma tasse de th�, �a, c’est s�r. Mais bon, j’ai le droit.
En quelque sorte, le choix qu’on propose � Cuverville est simple : soit on d�fend RTL en faisant passer le message des p�titionnaires de fa�on neutre (c’est � dire en reprenant � notre compte ce que raconte la p�tition), soit on ferme notre gueule.
Nous avons �t� fortement sollicit�s pour la relayer (avec certains mails � r�p�tition �quip�s de ces accus�s de r�ception que je d�teste), et nous nous sommes dits : ben oui, on va faire passer le message tout en donnant notre grille de lecture.
Voil� : une modeste voix discordante, m�me pas ricanante, d�sol�e de cette mort programm�e (relisez le d�but de l’article), mais d�sol�e du m�lange des genres et du fait qu’on puisse dire n’importe quoi, m�langer les mots, pervertir leur sens, au pr�texte de d�fendre une juste cause. Des explications. Du fiel, si vous voulez.
S’il y a un terme que je conteste dans votre propos, c’est celui de "tirer sur l’ambulance". A ce compte, on ne fait rapidement plus rien. En particulier, on ne critique pas les m�dias car ils sont nombreux en situation p�rilleuse. Or nous pensons que la critique des m�dias n’a jamais �t� aussi importante, parce que la responsabilit� des m�dias n’a jamais �t� aussi grande. Vous �tes bien plac�e pour savoir que nous vivons dans une r�gion culturellement et �conomiquement sinistr�e qui m�riterait une certaine forme d’�ducation populaire, puisque vous aimez ce mot (nous aussi, aussi curieux que cela puisse para�tre). C’est �litiste, de vouloir pour les autres ce qu’on juge bon pour soi-m�me ? Alors, peut-�tre nos critiques interviennent-elles au mauvais moment. Mais �a existe, un "bon" moment pour ce genre de choses ?
Derni�re chose, � propos des salari�s de la radio, un truc que je n’ai pas clairement �crit m�me si je l’ai pens� tr�s fort. Critiquer les m�dias et certaines errances ne veut pas dire critiquer ceux qui y bossent (enfin, pas tous). La majorit�, comme partout, essaie de faire le boulot le plus correctement possible dans le cadre imparti. Malheureusement, quelque chose me dit que si RTL-Toulon vient � dispara�tre, ce n’est pas forc�ment les plus consciencieux qui vont retrouver le plus facilement un job.