Pas d’accord avec vous
Pourquoi parler d’atteinte aux droits de l’homme ou d’esclavage moderne ?
Selon le quotidien sp�cialis� Zhongguo Tiyu Bao, pr�s de 80 % des 300 000 athl�tes chinois � la retraite souffrent de blessures et sont en proie au ch�mage et � la pauvret�. Certains d’entre eux sont m�me forc�s de vendre leurs m�dailles pour survivre. (dans Courrier International, 29 octobre 2007)
« Aux marathons de Nuremberg, de Hambourg ou de Paderborn, il n’y a plus que des Ethiopiens, des Kenyans, des Polonais ou des Tch�ques pour mouiller leur short, avec l’espoir de gagner quelques centaines de deutsche marks. Mais derri�re cette course � la prime de survie se profile un monstrueux bizness, avec trafic de viande humaine et racket mafieux. (...) Des interm�diaires vont d�marcher � l’�trnager les pigeons capables de tenir un marathon sans d�faillir. Ils leur promettent monts et merveilles, les am�nent en Allemagne puis les regroupent dans des foyers miteux o� ils sont interdits de sortie. A chaque course ils pr�l�vent un pourcentage qui laisse juste � leurs prot�g�s de quoi s’acheter une sucette vitamin�e. Des t�moignages publi�s dans le magazine Der Spiegel font �tat de coureuses russes sanglotant dans une chambre d’h�tel de Darmstadt, o� les s�questrait leur prox�n�te, pardon, leur « manager ». A Detmold, ce sont trente-trois athl�tes originaires d’Afrique et des pays de l’Est qui sont parqu�s dans un enclos. L’esclavage pour faire rayonner la magie du sport et le prestige des villes de province : �a se passe en Allemagne, et il n’y a aucune raison pour que �a ne se passe pas aussi en France. » (Olivier Cyran, Charlie Hebdo, 11 mai 1994, p.3)
Florentin, 16 ans, (...) ivoirien, arriv� en France � l’�ge de 14 ans par l’interm�diaire d’un "d�tecteur" de talents, a pass� plusieurs tests de s�lection aupr�s de clubs fran�ais, dont apparemment le PSG. Mais suite � une blessure � l’�paule, il ne repr�sente plus pour le "recruteur" un investissement rentable, et ce dernier d�cide de le mettre � la rue. (Le Parisien, le 23 f�vrier 2008)
Maintenant, est-ce mieux ou moins bien d’�tre sportif professionnel que salari� ordinaire ?
Selon une �tude r�alis�e en 1985-1986 et portant sur 1043 sportifs victimes d’un accident, traumatismes francs ou microtraumatismes, lors de leur pratique sportive (football, rugby, tennis, athl�tisme, cyclisme), 51% des l�sions se produisent � l’entra�nement. Un pourcentage qui atteint 74% chez les sportifs de haut niveau. Ainsi, chez cette population � risques, « 2 fois sur 3 l’accident survient � l’entra�nement » ! C’�tait il y a 20 ans, imaginez aujourd’hui alors que les postes dans les �quipes sont tripl�s ou quadrupl�s et qu’il faut absolument gagner sa place de titulaire � l’entra�nement.
Maintenant libre � vous d’�tre esclave.