C’est officiel : le second tube de la traversée souterraine de Toulon accuse un nouveau retard. Oh, pas beaucoup : entre 6 mois et 2 ans.

Six mois à en croire le Préfet du Var qui déclare que l’ouverture prévue au début de l’été 2013 depuis décembre 2010, est reportée « à la fin 2013, voire début 2014 ». Le magistrat prend soin de préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’un retard mais d’« un temps de négociations » [1] (c’est exactement ce que j’ai dit ce matin à mon patron quand je suis arrivé à la bourre et bizarrement, j’ai reçu un grand coup de pied aux fesses).

Deux ans si on préfère les "on dit" distillés dans les tribunes du même Var Matin : « la mise en circulation du second tube ne devrait pas intervenir avant… 2015 » [2]. Rappelons que les premières réflexions sur la traversée autoroutière de la ville datent de la fin des années soixante (lire sur ce site le Journal de la traversée de Toulon).

En parallèle, le débat sur la Ligne à Grande Vitesse fait rage dans le Var. Les populations vivant aux abords de l’agglomération toulonnaise voient d’un très mauvais œil le tracé dit "des métropoles". Hubert Falco, lui, le soutient depuis le début. Quel est son plan ? Faire passer le TGV « par les lignes existantes avec une gare à Toulon-centre et un enfouissement sur 66 km concernant l’ouest Var », tout ça pour gagner un grand 1h30 sur l’actuel Paris-Nice [3] et en ne dépensant qu’un petit 20 milliards d’euros.

Et maintenant, un problème de mathématiques à destination des cm1 :
Sachant qu’après 20 ans de travaux souterrains le tunnel toulonnais long de 3,5km n’est toujours pas achevé et qu’il a coûté plus de deux fois la somme initialement prévue, estimer la durée et le coût des travaux pour "l’enfouissement sur 66km concernant l’Ouest Var".