Cuverville
M�dia
Br�ve mise en ligne le le 27 /04 /2007
La pression, c’est ceux qui la subissent le moins qui en parlent le mieux

Sous le titre « PQR : d�cision sans pression », Var/Nice-matin revient sur la « confusion autour du d�bat Royal-Bayrou ». Pour celles et ceux qui ignorent de quoi nous parlons (de deux choses l’une : soit vous sortez aujourd’hui d’un coma profond qui vous tenait � l’�cart de la marche du monde, soit vous lisez cette br�ve quelques ann�es apr�s sa publication initiale), toute l’affaire est r�sum�e derri�re ce lien.

« Le pr�sident du Syndicat de la Presse Quotidienne R�gionale Michel Comboul a estim� hier que les d�clarations de S�gol�ne Royal accusant la presse r�gionale d’avoir subi des "pressions" pour ne pas organiser un d�bat entre elle et Fran�ois Bayrou �taient "inacceptables". [...] Avant Michel Comboul, Jacques Camus, pr�sident de la commission de l’information du SPQR, avait lui aussi d�menti toute pression de la part de l’entourage de Nicolas Sarkozy : "les seules pressions qu’il y a eues sont celles que nous nous imposons nous-m�mes au nom de la d�ontologie [...] »

Et Comboul de s’interroger : « comment simplement imaginer que la presse r�gionale fran�aise (65 titres, 5,6 millions d’exemplaires, 18 millions de lecteurs) puisse fonctionner aux consignes ou aux pressions de candidat quel qu’il soit [sic]. Nous faisons notre m�tier avec pression passion et ind�pendance. Ici, dans cette petite affaire, c’est simplement le fait que S�gol�ne Royal change, au dernier moment, les r�gles clairement �tablies pr�c�demment avec elle et Nicolas Sarkozy qui nous avait fait h�siter, quelques heures » (Var matin, 27 avril 2007).