J�r�me Rivi�re est d�put� UMP de la premi�re circonscription des Alpes-Maritimes.

Il commen�a sa carri�re politique en 1988 comme assistant parlementaire d’un certain Louis Colombani, dont les Toulonnais se souviennent puisqu’il fut adjoint UDF-PR du maire Fran�ois Trucy (UDF-PR itou) � qui le FN piqua l’H�tel de ville en 1995.

J�r�me Rivi�re accompagna ensuite Fran�ois L�otard de 1989 � 1997. D’abord charg� de mission, il termina chef de cabinet de celui qui dirigeait alors l’UDF (� l’�poque, Bayrou n’en �tait que le vice-pr�sident).

Conseiller r�gional en 1997, d�put� suppl�ant en 1998, il change de cat�gorie le 16 juin 2002 quand les Ni�ois le propulsent en t�te d’affiche au Palais Bourbon.
Nice, charmante bourgade de C�te d’azur r�put�e pour sa promenade et ses maires de caract�re. Pour n’�voquer que le dernier en date, rappelons que Jacques Peyrat �margeait au FN avant de basculer � l’UMP.

Pr�sidentielles : en 2007, J�r�me Rivi�re est pr�sident du comit� de soutien de... Philippe de Villiers.

De plus, estimant contre-nature la strat�gie de Sarkozy qui vise � r�cup�rer les voix du FN (sans parler des tendances vaguement gauchisantes du pr�sident de l’UMP), il se fend d’un bouquin sur la question et d’un entretien dans Minute qui le satisfait au point de le reproduire int�gralement sur son site. Un appel sobrement intitul� : « il faut des accords avec le FN ».

Extrait : « Sur l’immigration, la fiscalit�, l’identit� nationale, l’ins�curit�, existe-t-il des "valeurs communes" ? Evidemment oui ! Lors des �lections l�gislatives, il est donc indispensable de conclure des accords de d�sistement, sur le mod�le de ceux pass�s en r�gion PACA en 1988 ».

Hum. Et sur l’Europe et la politique internationale, on est aussi tous fr�res ? Pourquoi collaborer sur certaines "valeurs communes" en oubliant celles qui ne le sont pas ?

Deux options : soit Rivi�re a pris sa carte de l’UMP pour aller dans le sens du vent alors que ses id�es faisand�es inclinaient plut�t vers le Front ou le MPF, soit il �tale ces id�es dans le but tr�s �lectoraliste de ne pas se faire d�border sur la droite pour les prochaines l�gislatives. Dans les deux cas, vive la politique.