Le nouveau pigiste de Var matin fait du z�le
le 2 /10 /2003
Voici le "billet" de Philippe Bouvard publi� en Une du quotidien varois le 1er octobre 2001. Le texte s’intitule "Sous le manteau" : "C’est une sc�ne, mille fois r�p�t�e et que les journaux t�l�vis�s ne nous laissent plus ignorer : alors qu’ils viennent d’avouer leurs crimes ou d’�tre condamn�s, des assassins ou des violeurs ressortent d’un palais de justice ou d’un v�hicule de la gendarmerie le visage cach� par un manteau, un blouson ou une couverture de service. On admet la honte des coupables. On comprend moins bien la mansu�tude de la mar�chauss�e encha�n�e � ces cagoul�s d’un nouveau genre. Car n’est-ce pas une fa�on d’�chapper � une partie de l’exemplarit� publique devant accompagner toute sanction grave que d’�tre autoris� � dissimuler ses traits, � ses contemporains ? Sans compter que, lib�r�s parfois pr�matur�ment, certains maniaques sexuels pourront r�cidiver sans risque - et pour cause - d’�tre reconnus et identifi�s."
Philippe Bouvard, 74 ans, n� � une �poque o� l’on guillotinait en place publique � fin "d’exemplarit�", ne se d�cide toujours pas � partir � la retraite pour le bien de tous. Voil� ce qui arrive quand on valorise un peu trop syst�matiquement le travail. Quoique �voquer ce mot (travail) soit en la mati�re insultant pour l’activit� des vrais journalistes, ceux qui sont cens�s remplir les journaux.
Nice-matin ouvre ses colonnes � la grosse t�te. Car la nation manque cruellement de jeunes �ditorialistes de talent. A lire ses propos, Bouvard a d� trouver g�niale l’id�e du quotidien britannique the Sun qui, en pleine hyst�rie collective li�e � la disparition de deux fillettes, publiait r�guli�rement les portraits et coordonn�es de pr�sum�s "maniaques", de fait abandonn�s � la vindicte et au lynchage publics. Une fa�on comme une autre de concevoir la justice. Et la presse de proximit�.
Sur tous les fronts du journalisme Selon nos sources, Philippe Bouvard serait pressenti pour animer les pages d’un autre quotidien sp�cialis� dans le bon go�t.
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