Aujourd’hui : les p�diatres et obst�triciens de l’agglom�ration toulonnaise s’en prennent � Huberman et son premier adjoint.

Pendant des ann�es les varois substitu�rent « Bac moins dix », ou « moins cinq » � « Hubert Falco », selon l’exc�s de leur temp�rament m�ridional. Les m�decins ne d�rogeaient pas � la r�gle. Puis, apr�s la conqu�te de Toulon et du Secr�tariat d’�tat, Bac moins douze reprit son patronyme de naissance, deux syllabes d�sormais prononc�es avec un rien d’admiration.

Philippe Sans, cardiologue hospitalier, �tait connu sous son nom de famille comme tout le monde. En 2001, promu premier adjoint � la mairie de Toulon (notons au passage qu’il fut priv� de d�putation au b�n�fice de Genevi�ve Levy pour cause de parit� impos�e), il devint « Philippe », en toute simplicit�.

Mais dans les couloirs des maternit�s, les noms du maire et son adjoint tendent aujourd’hui � se compl�ter d’un « cet enfoir� de » un poil d�sobligeant. Cause de cette �volution n�gative : l’id�e de regrouper les maternit�s de Font Pr� et celle de la Seyne sur un seul site afin de concentrer les moyens, et prendre en charge les grossesses � risque et les pr�matur�s non g�r�s � Toulon actuellement. Apr�s un an de travail avec l’ARH (Agence R�gionale de l’Hospitalisation qui repr�sente le minist�re), la commission des m�decins au Conseil d’administration de l’H�pital a pr�sent� le projet, dans lequel il n’�tait plus question d’accoucher � Font Pr�. Le pr�sident Falco, soutenu par son premier adjoint, n’est pas d’accord.

Voil� le probl�me : on ne peut jamais compter sur Bac moins quinze.