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Hubert Falco contre toute forme de discrimination

le 11 /02 /2004

1) On se souvient de Luc Ferry devant la Commission des Lois de l’Assembl�e, �voquant la possibilit� d’interdire bandanas, turbans ou barbes trop ostensiblement ostentatoires. On se souvient de Hubert Falco, agac�, qui avait d�fendu la cause capillaire en guise de r�partie : « Quand j’�tais jeune d�put�, moi aussi j’�tais barbu ! »

Le ministre de l’Education ne dit pas que des b�tises, il a aussi des go�ts tr�s particuliers en mati�re de tapisserie.

2) Le m�me Falco juge « grotesque, discriminatoire et inadapt�e » l’id�e d’un permis de conduire troisi�me �ge. Et la mise en oeuvre d’un certificat d’�valuation m�dicale � la conduite automobile a �t� repouss�e, entre autres, pour ne pas "stigmatiser les personnes �g�es avant les �lections apr�s la canicule" (selon les termes d’une d�p�che AFP).

3) Mais l’Association Fran�aise de Protection et d’Assistance aux Personnes Ag�es indique que le sous-ministre aux vieux �lecteurs UMP refuse aussi de stigmatiser les maisons de retraite :
« L’AFPAP recueille des t�moignages et des preuves de maltraitance pour monter des dossiers qu’elle transmet � la justice. Elle alerte parfois les m�dias, ce qui d�range en haut lieu : "parce qu’elle a aid� des journalistes de Canal + � faire leur travail, l’AFPAP vient d’�tre exclue du Comit� national de vigilance contre la maltraitance." (60 millions de Consommateurs - janvier 2004). Sans la pr�sence au Comit� de la seule association qui a choisi de faire de son action un combat contre les maltraitances envers les personnes vuln�rables, on peut s’interroger sur la pertinence et la cr�dibilit� d’�ventuelles actions �ventuellement mises en oeuvre dans l’int�r�t des personnes �g�es et des familles en France. Ce Comit� cr�� en novembre 2002 par Hubert Falco (secr�taire d’Etat aux personnes �g�es) n’est aujourd’hui que l’ombre de lui-m�me, il ne s’est pas r�uni depuis avril 2003 malgr� les �v�nements dramatiques de l’�t� et le nombre croissant des plaintes de familles. Le pire n’est-il pas � craindre ? (AFPAP - janvier 2004) »