Cuverville
M�dia
Br�ve mise en ligne le le 21 /10 /2004
Var/Nice matin , toujours plus proche de ses lecteurs sa direction

Jeudi 21 octobre 2004, en premi�re page des quotidiens Var/Nice matin, une "information" comme seule la presse appartenant � Arnaud Lagard�re peut en dispenser :

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Cette annonce est d’autant plus tourneboulante qu’elle se trouve appuy�e par une majuscule qui d�chire sa race, celle introduisant le mot "R�gion".
On comprend alors que le socialiste Michel Vauzelle, pr�sident du Conseil r�gional de Provence-C�te d’Azur, a rencontr� l’industriel et qu’ils ont sans doute feuillet� l’Equipe autour d’un Gambetta limonade.

Quelle d�ception de constater, en page int�rieure du journal, que Lagard�re en sa qualit� de VRP du club des entreprises Paris 2012 n’a pas du tout rencontr� la R�gion, mais d’autres chefs d’entreprises et Jean-Claude Gaudin (qui fut pr�sident du Conseil r�gional Paca) ainsi que Renaud Muselier (qui a failli devenir pr�sident du Conseil r�gional Paca). A l’heure o� nous vous parlons, ces deux-l� se contentent d’�tre respectivement maire et premier adjoint UMP de la bonne ville de Marseille, ce qui peuch�re n’est pas exactement la m�me chose.

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Il faut dire que la tourn�e des popotes de l’h�ritier de l’empire Hachette n’est pas passionnante en soi [1]. Et si l’on avait titr� "Avec Arnaud Lagard�re Marseille soutient Paris 2012", les Unes toulonnaise et ni�oise ne se justifiaient plus du tout.

C’est � l’aune de subtiles impr�cisions de ce genre que l’on peut mesurer le respect du lecteur et la d�ontologie d’un quotidien. D’autant que Michel Comboul, PDG du groupe Nice matin et donc charg� de com de Lagard�re, est le nouveau pr�sident du Syndicat de la Presse Quotidienne R�gionale.
En t�te de la charte listant les "r�gles et usages de la PQR" [2], le Syndicat de la Presse Quotidienne R�gionale inscrit "l’exigence de s�rieux et de rigueur". Tant il est notoire que "la cr�dibilit� d’un journal repose sur sa capacit� � diffuser une information av�r�e et pr�cise".




[1] Au bon coeur des entreprises locales : 1000 euros chacune pour soutenir le projet Paris 2012.

[2] Disponible ici.