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LETTRE D'INFORMATION |

Quand la Marine met du plomb dans l’�ducation nationale

(et r�ciproquement)
lundi 31 janvier 2011
par Saint-Just

Mettez du sel dans votre avenir ! Tel �tait le slogan de la Marine nationale pour recruter de nouveaux moussaillons. Le salage ne semblant pas suffisant, le Minist�re de la D�fense a d�cid�, en partenariat avec celui de l’Education, de mettre du plomb dans la cervelle des adolescents. Curieux m�lange des genres.

UNE dr�le d’affaire nous avait interpel�s : au cours d’une r�union de « formation » en d�cembre dernier, � Bordeaux, des professeurs stagiaires eurent droit aux discours de deux militaires, soutenus par un Inspecteur et un professeur agr�g� d’histoire, commandant de r�serve, autour des liens entre « l’enseignement de la d�fense » ou encore au sujet de la « la d�fense aujourd’hui : nouvelles menaces, nouvelles configurations, les enjeux ». Les professeurs d�butants n’�taient pas les seuls cibles de ces interventions. Il s’agissait �galement de pousser ces enseignants � orienter leurs �l�ves en difficult� vers des carri�res militaires. [1]

Co�ncidence : une formation � l’IUFM de La Seyne proposa la m�me d�marche aux professeurs stagiaires du Var.

Twist � Koweit City

L’Arm�e met en place chaque ann�e ce qu’elle appelle des « actions �ducatives » avec par exemple des concours « Troph�e civisme et d�fense » ou « Prix arm�es-jeunesse ». Des recteurs au personnel d’enseignement, en passant par les pr�sidents d’universit� et les chefs d’�tablissement, tout le monde est tenu au courant. Le but affich� par ces actions est « la promotion de l’esprit de d�fense au sein de la jeunesse », � « pr�parer les jeunes � leurs responsabilit�s de citoyen, resserrer les liens entre la communaut� nationale et les arm�es ».

Cette collaboration est ancienne. On pourrait la faire remonter aux ann�es Mitterrand. En 1982, les minist�res de l’�ducation nationale et de la D�fense �tablissent que « l’esprit de d�fense est une attitude civique non limit�e aux activit�s militaires » et pr�voient des relations r�guli�res entre les �l�ves et les militaires. En 1989, l’esprit de Valmy ne souffle pas vraiment sur la France du bicentenaire de la R�volution, mais nos amis hussards proposent que « l’�cole et la d�fense aient un m�me objectif : la libert� ». Une libert� toute relative mais la mission principale tourne autour de l’information sur les carri�res militaires et la lutte contre l’illettrisme. En 1995, Jacques Chirac n’est pas tout � fait au pouvoir quand un troisi�me protocole est sign� avec pour objectif, celui de « faire travailler, davantage, ensemble, l’�cole et l’arm�e ». L’aspect « ï¿½ducation » et « orientation » laisse la place � l’aspect « recrutement » et, disons, bourrage de cr�ne. On veut int�grer « l’esprit de d�fense dans les programmes », « sensibiliser et former les enseignants », mais on n’oublie toujours pas d’�tablir un « partenariat dans les domaines de la lutte contre l’illettrisme, de la sant�, de l’apprentissage des langues �trang�res et de la validation des acquis professionnels ».

Le dernier protocole D�fense-�ducation est sign� en 2007. Il est encore en vigueur et se d�cline autour de trois objectifs majeurs :
- « Donner � l’enseignement de d�fense sa juste place dans la formation des futurs citoyens et dans la vie intellectuelle de notre pays ;
- Contribuer � l’emploi des jeunes et � l’�galit� des chances ;
- Cr�er un dispositif de suivi et d’�valuation complet et coh�rent
 ».
Et il est clairement stipul� dans l’accord : « Pour la premi�re fois, le protocole s’�tend �galement aux coop�rations en mati�re d’enseignement sup�rieur et de recherche » [2].

Toutes ces belles paroles seraient vaines sans l’argent, fameux nerf de la guerre. Dans un contexte de baisse budg�taire et de projet soumis � �valuation, c’est-�-dire de projet avalis� s’il d�gage lui-m�me ses sources de financement, la D�fense appara�t comme un acteur majeur dans le financement des sorties scolaires et d’orientation des enfants.
C’est ainsi que les deux minist�res ont cr�� une commission bilat�rale de coop�ration p�dagogique afin de soutenir des voyages p�dagogiques sur les lieux de m�moire des conflits contemporains, tout en d�veloppant ce fameux lien entre la Nation et les arm�es. Pour mettre en œuvre ces projets p�dagogiques et obtenir le soutien financier de la commission, il faut que le dossier pr�sent� par une classe, un �tablissement ou un ensemble d’�tablissements comporte un volet sur la « m�moire des conflits », un autre sur le « patrimoine militaire local », et un sur l’ « l’esprit d�fense ».

Sur le terrain, �a donne quoi ?

Wallon enfants de la patrie

Les �l�ves en difficult� sont les premiers vis�s par les campagnes de recrutement de l’Arm�e, et plus particuli�rement de la Marine nationale en r�gion toulonnaise. Il ne s’agit pas bien entendu de faire signer un enfant de 11 ans, ni m�me un de 14, pour qu’il endosse l’uniforme kaki des biffins et aille sauter sur une mine en Afghanistan. Mais un �l�ve en difficult� a de grandes chances de conna�tre une scolarit� courte, suivie, une fois entr� dans la vie active, de p�riodes d’int�rim et de ch�mage. Les portes de l’institution militaire lui sont alors grandes ouvertes. Le balisage mis en place par les partenariats D�fense-�ducation permettent � ces jeunes de trouver le chemin de l’uniforme.

Pour rendre ce chemin plus distrayant, il faut l’agr�menter de jeux. C’est l� qu’intervient le Minist�re des Sports. Depuis 2003, ce dernier et le Minist�re de la D�fense ont sign� un accord en vue de d�velopper les liens entre la jeunesse, la nation et les arm�es. « C’est par cons�quent autour d’activit�s sportives et ludiques et par le biais de visites que les coll�giens ont �t� invit�s � d�couvrir le milieu militaire » [3].

En quoi consiste une telle journ�e ? Les coll�giens — ici des �l�ves de 4e du coll�ge des Pins d’Alep de Toulon — ont �t� accueillis le matin par l’officier des sports de la base navale, puis ont �t� conduits vers diff�rentes activit�s : cours de step, rugby flag, tir � air comprim�, self-d�fense et tai-chi-chuan. Quel m�lange des genres ! Travailler ses fessiers (pour les filles) ou son cadrage-d�bor’ (pour les gar�ons), simuler le canardage de l’ennemi, avant le temps du repos et la gym chinoise. L’article ne dit pas si les �l�ves ont march� au pas, r�cur� les chiottes, arpent� les bordels de Djibouti, ni chant� leur bonheur comme au club Mickey.

M. I. C. K. E. Y. M. O. U. S. E.
We play fair and we work hard
And we’re in harmony
M. I. C. K. E. Y. M. O. U. S. E.
Mickey Mouse... Mickey Mouse ! Mickey Mouse... Mickey Mouse !
Forever let us hold our banner high
High ! High ! High !
Boys and girls from far and near
You’re welcome as can be
M. I. C. K. E. Y. M. O. U. S. E.
Who’s the leader of the club that’s made for you and me ?
M. I. C. K. E. Y. M. O. U. S. E.

La journ�e s’est termin�e, toujours selon Cols Bleus, par une remise de dipl�mes et quelques cadeaux souvenirs. Comme au club Mickey, donc.

Les activit�s sportives ne sont pas les seules � �tre d�velopp�es par les institutions militaire et enseignante. Le partenariat se fait tout au long de la scolarit� des �l�ves. La classe de 5e « D�fense globale » du coll�ge Henri-Wallon de La Seyne, par exemple, compte une vingtaine d’�l�ves volontaires qui re�oivent au rythme d’une demi-journ�e par semaine un enseignement de d�fense global (�conomique, civil et militaire) tout en participant � des activit�s sportives et des visites de sites. Cette classe est parrain�e par une fr�gate de la Marine nationale et correspond avec les marins de ce navire via un carnet de bord. Le but est de faire de ces chers bambins des « cadets de la d�fense » en classe de 3e [4].

Trente-quatre �l�ves des coll�ges Henri-Wallon et Louis-Cl�ment (Saint-Mandrier) re�oivent un enseignement de d�fense globale une demi-journ�e par semaine ; 14 sont r�alis�es au sein du Centre d’Instruction Navale de Saint-Mandrier. Un stage d’immersion totale de 5 jours au CIN cl�t les festivit�s. Les coll�giens ont la possibilit� de poursuivre ce genre d’exp�riences une fois parvenus au lyc�e : Dumont-d’Urville et Bonaparte poss�dent des classes parrain�es par la Marine nationale.

En classe, les coll�giens sont amen�s � r�fl�chir sur la d�fense de la paix et les symboles de la R�publique (�ducation civique), la Premi�re Guerre mondiale (histoire), l’autobiographie (fran�ais), la Marseillaise (musique). L’esprit ronchon se dira que les enseignants caressent les matelots dans le sens des poils de leur pompon rouge. Pas question des gueules cass�es, ni de la chanson de Craonne.

Qu’en pensent les enseignants ?

Fool Metal Jacket

Le r�le des professeurs adeptes des partenariats D�fense-Education s’apparente � celui des sergents recruteurs. La l�gitimit� du savoir en plus. Quoique... Leur discours n’est certes pas celui du sergent Hartman. Il se veut plus raisonn�, plus port� vers le d�veloppement de l’individu, son insertion sociale. Prenons l’exemple de l’enseignante d’Histoire-g�ographie en charge des classes "D�fense globale" au coll�ge Henri-Wallon de La Seyne. Cette professeur est, sauf erreur, officier de r�serve et en charge du pros�lytisme aupr�s des professeurs stagiaires.

Tout d’abord, il y a l’argument de la d�tresse sociale v�cue par les �l�ves : le coll�ge Wallon « est situ� dans un quartier d�favoris� de la commune de La Seyne sur mer ; 96 % des �l�ves qui le fr�quentent sont boursiers ». Le professeur ne pouvant rester inactif face � ce handicap cherche un moyen pour que ses �l�ves s’en sortent. � l’argument de la pauvret� s’ajoute, selon l’enseignante, le fait que ces jeunes sont « issus de la diversit� », ce qui signifie que ces enfants ont des parents ou grands-parents maghr�bins, africains, portugais, italiens, gitans [5] Quel meilleur creuset donc que l’arm�e ?

Il est int�ressant de voir que l’arm�e sert ici de r�v�lateur de conscience. On avait l’habitude de voir les militaires enfumer les grottes, pas d’�clairer les cavernes platoniciennes. D’ailleurs, la derni�re fois qu’elle avait endoss� le r�le civilisateur, les dommages avaient �t� grands. Car cette bienveillance � l’�gard de ces pauvres �l�ves fr�lent parfois le colonialisme. La formule vient du sociologue Fran�ois Dubet.
« L’�volution conjointe de l’�cole et de la soci�t� engendre des situations scolaires de type colonial. (...) Le th�me de l’�cole consid�r�e comme un �lot de civilisation dans un oc�an de barbarie s’est impos� comme une rh�torique oblig�e des m�dias et depuis quelques ann�es, des mobilisations enseignantes. Issus des classes moyennes ou identifi�s � elles, les professeurs sont nomm�s dans des quartiers o� ils ne vivent gu�re et o� ils ne scolarisent pas leurs enfants, sauf exceptions. La vie de ces quartiers est per�ue comme totalement autre, domin�e par les cultures �trang�res, par l’anomie, la d�sorganisation et la violence. On ne parle jamais d’ouvriers, mais de cas sociaux. Dans ce cas, il faut que l’�cole se prot�ge des "sauvages" , qu’elle travaille avec la police, qu’elle emploie des m�diateurs jeunes et issus de l’immigration, suppos�s parler la langue des natifs afin de les conduire vers la civilisation. Il se forme m�me une sorte de repr�sentation h�ro�que de l’enseignant de ZEP, sorte de missionnaire envoy� dans nos colonies et devant �tre soutenu, devant recevoir des primes en fonction des risques encourus » [6].

L’argumentation de l’enseignante semble pourtant confort�e par les r�sultats en termes de notes, de comportement, de lutte contre l’absent�isme et d’esprit de coh�sion. Mais pour elle, « la clef de la r�ussite r�side dans le fait que les �l�ves apprennent autrement, ils sont v�ritablement acteurs » [5].
Les professeurs qui adh�rent aux plans D�fense-�ducation disent que la structure militaire permet de donner des normes aux enfants. L’Arm�e cadre les �l�ves, leur impose une discipline et les fait sortir de leur milieu. Il suffit pourtant � regarder de plus pr�s comment agit la soldatesque pour voir que l’engagement militaire n’est pas une issue « civilisatrice » pour ces enfants.

L’Arm�e cadre ses troupes : faux. Elle les fait marcher au pas dans les casernes mais elle leur l�che all�grement la bride en zone de conflit. C’est ce qu’elle appelle l’initiative et lorsque cela sort dans la presse, elle rebaptise cela « bavure » ou « dommage collat�ral ». En avril dernier, l’Arm�e fran�aise reconnaissait le meurtre de quatre civils afghans par le tir d’un missile. Les tireurs d’�lite fran�ais croyaient avoir rep�r� des insurg�s arm�s � 1,5 km de leur position et cach�s derri�re un mur ! Chez nos voisins britanniques, les dossiers pour crimes de guerre s’accumulent contre l’Arm�e de retour d’Irak. Dans le m�me temps, le minist�re de la D�fense britannique a r�cemment avou� qu’un trafic de drogue � destination de l’�le avait �t� mont� par plusieurs soldats stationn�s en Afghanistan.

Deuxi�me argument : le soldat acquiert gr�ce � l’Arm�e une discipline de vie. Il apprend � faire son paquetage, � plier son lit au carr�, � repasser son uniforme. Sous la coupe de son adjudant, oui. Sorti du r�giment, le soldat se transforme en fauve plut�t qu’en colombe de la paix. En 2009, les anciens militaires britanniques en prison, en p�riode probatoire ou lib�r�s sous caution, �taient deux fois plus nombreux que ceux en service en Afghanistan. 20.000 anciens combattants �taient, et le sont certainement toujours, dans les fichiers de la justice britannique, dont 8 500 en prison, ce qui correspond � presque 10 % de la population carc�rale. Au cours de ces derni�res ann�es, la proportion d’anciens soldats dans la population p�nitentiaire britannique a augment� de plus de 30 %. En France, pas de chiffre mais on fait confiance � nos troupes.

Favoriser l’engagement des �l�ves vers des m�tiers militaires, c’est favoriser leur capacit� � tuer, � valoriser le culte du corps et leur moelle �pini�re [7]. S’engager dans l’Arm�e, c’est par l� m�me se fragiliser. Selon les statistiques militaires am�ricaines, 20% des soldats d�ploy�s en Irak souffrent du « syndrome de stress post-traumatique », mais 50 % d’entre eux ne vont pas consulter. Les rapports indiquent que le taux de suicide au sein de l’arm�e am�ricaine est l�g�rement sup�rieur au taux de suicide civil aux �tats-Unis, et ce pour la premi�re fois depuis la guerre du Vietnam.

Enfin, promouvoir la seule Marine comme p�le d’emploi dans la r�gion toulonnaise, c’est mettre des œill�res aux �l�ves sur leurs possibilit�s. Car, que l’on ne s’y trompe pas. cette fa�on d’orienter les �l�ves n’a rien � voir avec les anciennes �coles d’apprentis de l’arsenal [8]. Les �l�ves de ZEP ne sont pas promis � int�grer les grandes �coles militaires telles que Saint-Cyr ou Navale. Ils int�greront les postes subalternes, dont le temps d’engagement est limit� (le militaire du rang est recrut� sur contrat de 3 � 5 ans) et dont l’espoir de promotion est faible (14.000 personnes sont recrut�es chaque ann�e, et 14.500 retournent � la vie civile au terme de leur contrat).

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Deux derni�res illustrations :

puce David Fran�ois, "Chanson pour Vernon", dans Cicarice(s) de guerre, �ditions de la Goutti�re, 2009.

puce Timothy Greenfield-Sanders, "Portrait of Marine Staff Stg. John Jones", site

[1] Lire le d�tail sur Rue89.

[2] Retrouvez toutes ces joyeuset�s sur le site du Minist�re de la D�fense.

[3] Cols Bleus, Magazine de la Marine nationale, n°2961, d�cembre 2010, p.33.

[4] Ce concept a �t� �labor� dans le cadre du plan minist�riel de l’�galit� des chances, destin� � permettre aux jeunes issus de milieux modestes ou en difficult� de progresser dans la soci�t�.

[5] Infos Marine R�serve, n°7, avril 2009.

[6] Fran�ois Dubet, « Violence � l’�cole et violence scolaire », dans Cosmopolitiques, n°2, octobre 2002, p.32-33.

[7] Einstein se moquait de ceux qui aimaient marcher en rangs sur une musique, pr�tendant que ce ne pouvait �tre que par erreur qu’ils avaient re�u un cerveau, une moelle �pini�re leur suffisant amplement.

[8] cf. Yolande Le Gallo, « Formation et apprentissage chez les ouvriers d’�tat de l’arsenal maritime � Toulon (seconde moiti� du XIXe si�cle � 1940)  », dans Le salariat � statut, Presses Universitaires de Rennes, 2010, p.99-114.

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