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LETTRE D'INFORMATION |

Jean-Christophe Menu, entretien

mercredi 10 mai 2006
par Iconophage
Jean-Christophe Menu est membre fondateur et principal animateur de l’Association, figure de proue de l’édition indépendante de livres de bandes dessinées en Europe.
Deux chevaux de bataille : Menu dénonce le marketing des gros éditeurs qui tentent de récupérer l’innovation artistique des petits, parfois porteuse de beaux succès de librairie. Il tente de développer par ailleurs un espace critique et théorique jusque là très limité.

ENTRETIEN réalisé par G. Suchey pour Iconophage [1] dans le cadre des treizièmes rencontres de la bande dessinée de Bastia, le 2 avril 2006. Prise de son et retranscription : Montag.

La situation des maisons d’édition indépendantes est-elle plus délicate que lors de leur création il y a une quinzaine d’année ?
Le contexte n’est pas du tout le même. C’était fragile à l’époque et cela le demeure, mais pas pour les mêmes raisons. Au début il n’y avait pas de trésorerie, c’était donc très long et on prenait un risque à chaque fois que l’on faisait un livre — je parle pour l’Association mais je pense que c’était la même chose pour les autres petits éditeurs. Après il y a eu un progrès, un public et une croissance, et maintenant on se retrouve avec une surproduction énorme, que ce soit chez les très petits éditeurs, les moyens ou les maisons littéraires qui se mettent à faire de la bande dessinée, qui créent des collections qui copient les indépendants... Tout ça entraîne une perte de visibilité et on se noie dans une espèce d’océan de titres plus ou moins bons. Il y a une perte de repères. C’est à dire qu’avant, les livres petit format en N&B à connotation intimiste, c’était forcément un éditeur indépendant. Aujourd’hui cela peut très bien être Gallimard, Soleil ou Casterman. Et finalement ces sous-produits, enfin, ces "faux produits" nous font pas mal de tort au niveau des librairies. Ils prennent un peu notre place parce qu’ils ont des conditions meilleures, et les libraires peu scrupuleux préfèrent prendre ça en guise de produits indépendants. Le risque important est donc de perdre son identité.
Ensuite, parmi les indépendants, il y en a qui sont plus fragiles que d’autres. L’Association ne l’est pas trop parce qu’elle a eu la chance d’avoir un best-seller, mais d’autres vivent de subventions qui, si elles se tarissent, compromettent fortement leur avenir. Plus il y a de livres, et moins un livre a de chance de trouver son public et un auteur d’exister. Et c’est la faute de tout le monde. Ce que l’on peut spécifiquement reprocher aux gros éditeurs c’est de vouloir faire du business là-dessus. Ceci dit, la multiplicité des structures fait qu’il n’y a jamais eu autant de bons livres sur le marché.

Est-ce que vos prises de positions publiques et radicales, dont on peut avoir un aperçu dans Plates-bandes et la revue l’Eprouvette [2], permettent de clarifier la situation ?
Cette radicalisation est nécessaire dans le contexte actuel. Face à ce flou et à ce délayage, on a besoin de remettre des marques. Il me paraît important au bout de quinze ans d’Association de redire clairement d’où on vient, ce que l’on a fait, d’insister sur le parcours historique pour que les amalgames cessent. Ce n’est pas parce que on a un peu de confort financier que l’on doit rentrer dans le rang et arrêter d’ouvrir sa gueule. Ce n’est pas un truc qui me convient. Je fais le lien avec la première période critique pré-Association, à la fin des années quatre-vingt, où le contexte était un peu similaire dans le sens où il y avait aussi une surproduction qui empêchait les choses différentes d’exister. La surproduction actuelle englobe une façon de voir que nous étions les seuls à défendre initialement avant que d’autres petits éditeurs ne voient le jour et nous rejoignent. C’est maintenant quelque chose de complètement récupéré et vulgarisé et il y a nécessité de taper du poing sur la table pour amener une prise de conscience, préciser qui est qui et qui fait quoi, qui est honnête, qui est malhonnête. C’est bien sûr subjectif et on n’est pas obligé de prendre tout ce que l’on dit pour argent comptant mais au moins c’est une prise de position claire.
Après, on peut aussi écouter Didier Pasamonik [3] ou d’autres pour se faire une opinion. La radicalisation du débat permet de situer les choses clairement alors qu’avant, même si on n’a jamais été très mou à l’Association, c’était quelque chose d’un peu flou...
C’est très ambigu... En fait ce sont des cas particuliers qui nous ont vraiment fait sortir de nos gongs : c’est l’affaire Futuropolis [4], c’est la collection Ecritures chez Casterman, ce sont certains journalistes bien précis qui écrivent n’importe quoi. Cela se circonscrit finalement à quelques membres extrêmes de l’autre camp.
En même temps, je n’ai pas envie que le côté polémique prenne le dessus trop longtemps dans l’Eprouvette. C’est une revue que je voudrais pérenniser avec du fond et de la théorie. J’aimerais surtout que les auteurs s’expriment sur la critique, qu’ils parlent des autres auteurs et qu’on aborde plus la question du style car vous constaterez que, quel que soit la critique, l’universitaire ou la bas de gamme, on ne parle que de l’intrigue. Jamais du dessin, jamais du style. Et ça je pense que les auteurs sont les plus à même d’en parler.

Vous considérez que les amateurs, les journalistes ou les universitaires n’ont jamais été franchement capables de le faire ?
C’est quelque chose que l’on peut en effet constater. Aujourd’hui il y a un gros progrès : quand j’ai demandé à certains auteurs de faire de la critique il y a une quinzaine d’année pour Labo [5] cela n’intéressait personne. Aujourd’hui pas mal d’auteurs veulent participer à un travail de ce genre, soit par l’écriture, soit en dessinant une planche. Il est d’ailleurs peut-être plus simple d’utiliser le langage de la bande dessinée pour parler du dessin et du style, plutôt que d’essayer de le transposer en texte. En tout cas on constate que la question du dessin et du style a été très très peu abordée. Alors peut-être, et c’est une hypothèse, les auteurs peuvent-ils le faire aujourd’hui ou pourront-ils le faire dans quinze ans. C’est un mouvement qu’on entame avec l’Eprouvette et qui donnera des fruits dans dix ou quinze ans.

Pour en revenir aux polémiques... Elles impliquent des gens qui ne font pas le même métier ni n’envisagent l’édition de la même manière.
C’est le fond du problème. Ce que je prétends, c’est que des gens de l’ancienne école, des Pasamonik et autres, veulent maintenir une espèce d’idée de la BD où il y a tout, y compris les petits éditeurs qu’ils désirent retenir de force alors que nous voudrions faire sécession. Nous voudrions qu’on arrête de nous mélanger aux Schtroumpfs et aux produits Soleil. Le combat est là. La bande dessinée est maintenant aussi large que le cinéma et la littérature sauf que personne ne le sait. Je n’ai rien à voir avec les productions Glénat.

Justement, plutôt que de participer à des manifestations de type Angoulême qui s’inscrivent dans cette idée ghettoïsante de la BD, ne serait-il pas préférable de s’inscrire à des manifestations plus génériques sur le livre ?
C’est pourquoi cette année nous n’avons pas pris de stand à Angoulême. Nous y sommes allés pour participer à "Littératures Pirates", qui fait d’ailleurs des mini événements autour du livre alternatif et de l’art, la photo, la politique et la bande dessinée.
Mais comme Lewis Trondheim a eu le prix cette année, nous aurons sûrement un stand l’an prochain. Cela fait parti des ambiguïtés de l’Association : on voudrait ne plus rien avoir à faire avec le microcosme BD mais c’est Lewis Trondheim qui a le prix à Angoulême. Alors, que fait-on de ce prix ? On est bien obligé d’y aller. De plus, Lewis Trondheim fait un peu comme moi avec l’Eprouvette : il met les pieds dans le plat, il dit qu’il aimerait bien que Leclerc se barre et arrête de sponsoriser le festival et là je suis bien d’accord avec lui. Alors tout ceci est un peu ambigu.

Et puis Lewis Trondheim navigue entre des éditeurs comme l’Association et des grosses maisons aux formats beaucoup plus classiques...
Certains auteurs comme Lewis ou Sfar n’ont jamais caché qu’ils voulaient aussi dès le début s’intéresser au grand public. Il n’y a eu aucune récupération : Sfar a publié chez Delcourt en même temps qu’à l’Association. Mais cela crée une certaine confusion. En plus, Joan Sfar est directeur de collection chez Gallimard et donc en concurrence avec les indépendants. Pareil avec Lewis Trondheim et la collection Shampooing au sein de Delcourt. Ce n’est pas non plus facile sur le plan humain d’être en concordance totale avec une position radicale : je suis toujours ami avec Lewis Trondheim et Joan Sfar et je n’ai pas l’intention de cesser de l’être. J’assume complètement les accusations de contradiction car elles sont justes. Mais ce n’est pas parce qu’il y a des contradictions et des paradoxes vis-à-vis d’une situation compliquée qu’il ne faut pas prendre ses responsabilités et faire avancer la réflexion.
On peut penser à certains moments que vous êtes contre la vulgarisation. Pour exemple les échanges entre Igort et vous. Igort veut utiliser le système pour faire valoir des auteurs qui ne seraient pas publiés par ailleurs, d’où une certaine forme de compromission qui rejoint ce que font Sfar et Trondheim.
Je n’ai rien contre ça. Ce que j’appelle vulgarisation concerne des auteurs qui sont des semi-plagiaires, qui vulgarisent des styles difficiles pour les rendre plus accessibles — je pense à Larcenet [6] ou à Craig Thompson [7], et des éditeurs qui font la même chose que nous avec des collections plus abordables au niveau prix parce que les matières premières sont moins chères, comme la collection Ecritures de Casterman. Sinon, utiliser le système pour faire connaître de jeunes auteurs comme Igort le fait, c’est très bien.
J’étais surtout contre le slogan d’Igort, "les avant-gardes soft" [8], mais sinon il fait un bon travail à travers sa revue Black. J’ai des problèmes avec la personne mais il a bon goût et je reconnais qu’il fait un bon boulot.

Un an après la publication de Plates-bandes, vous faites plutôt un bilan rassurant car autant pour la collection Ecritures que pour Futuropolis nouvelle mouture, les bons choix ne sont pas au rendez-vous. Les risques initiaux se sont-ils éloignés ?
Je ne sais pas trop quelle est la stratégie de Futuropolis. Ils ont commencé à être clairement en concurrence avec nous en publiant des auteurs proches comme Blutch, David B., De Crécy, et avec des livres un peu classe. Mais là, j’ai vu la plaquette de la nouvelle collection qui se prépare, Collection 32, c’est vraiment terrible... Une espèce de produit standard... Cela me fait encore plus mal que le nom de Futuropolis soit utilisé pour des trucs extrêmement mauvais, et d’un autre côté il est plutôt rassurant de constater qu’il n’y aura pas de confusion possible avec l’ancien véritable Futuropolis. Ce qui est lamentable, c’est qu’ils ont utilisé un nom prestigieux pour faire vraiment n’importe quoi. Et je ne suis pas sûr que cela perdure parce qu’ils veulent ratisser large, gagner sur tous les tableaux, avoir dans leur catalogue aussi bien des gens connotés "auteurs" et "novateurs" que d’autres faisant du produit au kilomètre. Il est donc clair que je ne suis pas très inquiet de cette concurrence-là.
La vraie concurrence vient des éditeurs qui travaillent correctement. Les maisons d’édition qui se mettent à la bande dessinée — Actes Sud, Gallimard — font du bon boulot. C’est à dire qu’elles ne flambent pas comme le fait Futuropolis. Elles commencent sagement, elles sortent quatre titres, Bayou et Actes Sud ont un prix à Angoulême [9]. Ce sont des gens qui la jouent subtil et que l’on peut respecter. Le risque vient de ces maisons littéraires qui vont ramener à elles plus d’auteurs confirmés et novateurs, qui donc peuvent à long terme mettre en danger les indépendants.

Il n’est pas certain que ces maisons soient pérennes sur le long terme. Actes Sud semble par exemple assez fragile...
Ils se la jouent très très prudent. Ils ont fait quatre livres la première année, trois autres après l’été, ils ont le prix du meilleur album... J’ai l’impression qu’ils sont plutôt bien partis. Ils peuvent s’imposer avec dix titres par an. Pour Bayou c’est pareil, et il y a toute la force de Gallimard derrière. Ceci dit, il y a trois secteurs bandes dessinée chez Gallimard. Vont-ils garder les trois pendant dix ans avec Futuropolis et Denoël ? Ils se font une concurrence interne qui m’échappe un petit peu.
A long terme, le paysage de la bande dessinée sera constitué des éditeurs indépendants qui auront échappé à la crise et du secteur bandes dessinées des éditeurs littéraires. En plus, le produit franco-belge se pète la gueule. C’est le manga qui prend la place. Les jeunes générations ne trouvent pas leur compte dans un produit cartonné à la Dupuis qui est fortement marqué années quatre-vingt et quatre-vingt dix.

Vous affirmiez qu’il était difficile de mener de front le métier de dessinateur et celui d’éditeur. Cela devient encore plus difficile si vous désirez créer et animer l’espace critique. Y trouvez-vous votre compte au niveau artistique ?
Cela a toujours été mon problème mais oui, j’aimerais bien faire un peu plus de livres en tant qu’auteur, surtout que j’ai créé des collections qui me plaisent bien à l’Association et que j’aimerais y être publié !

Vous évoquez dans l’Eprouvette certaines dérives vis-à-vis du livre telles que la collectionnite, le fétichisme ou le syndrome de la dédicace. Ne pensez-vous pas que l’Association entretient ces dérives en chiadant ses éditions, en complétant chaque commande de livres de cartes postales, d’images-chocolat et autres cadeaux ?
Je ne suis pas du tout d’accord. Il y a une grosse confusion entre collectionnite et bibliophilie. Moi j’aime le livre bien fait, sur du beau papier. Et comme on utilise des bonnes matières premières, ce sont des livres un peu chers. C’est un choix qu’on nous reproche souvent. Mais en même temps on fait les livres comme on le sent. Il y a trop de livres mal faits dont les auteurs sont peu satisfaits. L’Association fait plaisir aux auteurs et, on l’espère, aux lecteurs.
A côté de ça il y les petits truc pour les adhérents comme les images-chocolat et quelques livres hors commerce. Cela concerne très peu de gens qui suivent l’Association de très près. Là en effet on peut nous dire qu’on cultive une certaine forme de collectionnite. J’ai découvert il y a peu sur un bouquin d’argus de BD que certains livres de l’Association atteignent des sommes considérables. Je suis donc surpris de découvrir qu’il y a des collectionneurs des premières éditions de l’Association. C’est une notion d’offre et de demande qui m’échappe un peu.
En revanche, ce que je déteste particulièrement dans la collectionnite BD, c’est le produit dérivé : la figurine, les sérigraphies très moches, les tirages de tête faussement numérotés et signés, de véritables attrape-nigauds sur papier dégueulasse.

Sans parler de produits dérivés, il y a quand même ce principe d’accumulation d’objets qui fait qu’ayant acheté les n tomes d’Astérix on se sent obligé d’acquérir le dernier même s’il n’est pas bon.
Ce n’est pas tout à fait vrai. Pour reprendre l’exemple d’Astérix, on ne peut pas dire que les 2 millions de personnes achetant Astérix sont des fétichistes. C’est plutôt une aliénation, de l’ordre du besoin créé. Comme le Beaujolais nouveau, c’est à dire qu’on a besoin de le goûter pour savoir s’il sent la banane artificielle ou pas. Le nouvel Astérix c’est pareil : on sait qu’il va être dégueulasse mais on le boit. D’ailleurs la plupart du temps ce sont des bouquins qui finissent au marché aux puces ou aux chiottes. Donc rien à voir avec le fétichisme. On est plutôt dans le domaine de l’accoutumance. Les éditeurs vont ainsi nous rendre accrocs à des sous-produits. On est loin de ce que je défends dans l’Association, c’est-à-dire le beau livre. C’est une démarche un peu élitiste dont j’accepte le reproche.
Pour les images-chocolat, au départ, c’était du second degré qui au bout de dix ans est devenu du premier degré. Ceci dit, peut-on parler de collectionnite ? Je suis par exemple adhérent au collège de pataphysique, je reçois des petites choses un peu rares et un peu étranges qui me plaisent beaucoup et que je garde. Suis-je pour autant fétichiste ou collectionneur ? Est-on fétichiste ou collectionneur à partir du moment où on ne jette pas tout à la poubelle ? Je ne suis pas comme le collectionneur à qui il faut tout et qui se suicide parce que le livre est corné.

Quel est l’état de santé de l’Association ?
Excellent puisque on a un best seller inouï [10]. Cela permet d’avoir un trésor de guerre, de voir venir et de faire beaucoup de livres pour le plaisir, sans aucune espèce de projection de résultat, et ce pour quelques années.

Marjane Satrapi nous disait l’année dernière qu’elle était la preuve vivante qu’on pouvait vivre de l’édition indépendante.
Elle a été en effet approchée par tous les grands éditeurs mais elle a refusé tout le monde. C’est aussi la preuve que l’on peut faire un best-seller sans aucun marketing. Chose que ne vous dira jamais le mec dans son école de marketing.
Le premier tome a tout de suite très bien marché. Il a eu l’Alph’Art coup de coeur, l’engouement de la presse a été très rapide, il y a eu tout de suite une réédition, puis le deuxième tome est parti aussi fort, puis d’autres prix, puis Libé, puis les Etats-Unis... Il y a le film qui sortira à l’automne 2007 en même temps que Persepolis en mono volume. Le film aura certainement un Oscar... Donc cela ne s’arrête pas !

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[1] Cinéma et BD tous les lundis de 19h à 20h30 sur RadioActive, 100 FM, aire toulonnaise.

[2] Plates-bandes, J.C. Menu, et l’Eprouvette n°1, collectif, publiés chez L’Association, 2005.

[3] Les deux hommes ne s’apprécient guère. Pasamonik est journaliste spécialisé en BD. Lire sa bio sur Wikipédia. Les amateurs de déballage apprécieront aussi les échanges musclés entre Pasamonik et Menu dans le chapitre Correspondance de l’éprouvette n°1.

[4] Gallimard et Soleil se partagent désormais le label.

[5] Labo, Collectif, Futuropolis, 1990.

[6] Auteur notamment de la série Le Combat Ordinaire (le tome 1 a été primé au festival d’Angoulême 2004).

[7] Auteur notamment de Blankets (Casterman, col. Ecritures, 2004).

[8] Lire à ce sujet l’article de J.C. Menu, avant-garde et ultracritique, paru dans l’Eprouvette n°1.

[9] Respectivement prix du Premier Album pour Aya de Yopougon de Marguerite Abouet & Clément Oubrerie, et prix du meilleur album pour Notes pour une histoire de guerre de Gipi.

[10] Persepolis de Marjane Satrapi (4 tomes) : 1 million de livres vendus dans le monde, dont 300.000 en France.

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